Feuilleton et Feuilleton des préavis
No. 3
Le mercredi 24 novembre 2021
14 heures
Le Feuilleton et Feuilleton des préavis guide les délibérations du Sénat et dresse la liste des questions à l'étude. Ces dernières sont classées par catégorie et suivant la priorité établie conformément aux dispositions adoptées par le Sénat, tel que le prévoit le Règlement. L'ordre du jour, présenté après les affaires courantes, regroupe la majorité des questions. Elles sont divisées en deux grandes catégories, soit les affaires émanant du gouvernement et les autres affaires. Les projets de loi, les motions, les interpellations et les rapports de comités font partie de ces deux catégories.
Le texte des motions et des interpellations qui n'ont pas encore été mises à l'étude figure au Feuilleton des préavis.
Le Feuilleton et Feuilleton des préavis est préparé quotidiennement avant chaque séance.
Ordre des travaux
(Voici un aperçu d'une séance typique du Sénat. Des variantes sont possibles, sous réserve de l'application du Règlement et des décisions du Sénat.)
Déclarations de sénateurs (15 minutes)
AFFAIRES COURANTES (30 minutes)
1. Dépôt de documents
2. Présentation ou dépôt de rapports de comités
3. Préavis de motions du gouvernement
4. Préavis d'interpellations du gouvernement
5. Dépôt et première lecture de projets de loi du gouvernement
6. Dépôt et première lecture de projets de loi d'intérêt public du Sénat
7. Première lecture de projets de loi d'intérêt public des Communes
8. Lecture de pétitions pour des projets de loi d'intérêt privé
9. Dépôt et première lecture de projets de loi d'intérêt privé
10. Dépôt de rapports de délégations interparlementaires
11. Préavis de motions
12. Préavis d'interpellations
13. Dépôt de pétitions
Période des questions (30 minutes)
Réponses différées
ORDRE DU JOUR
Affaires du gouvernement
• Projets de loi — Messages de la Chambre des communes
• Projets de loi — Troisième lecture
• Projets de loi — Rapports de comités
• Projets de loi — Deuxième lecture
• Rapports de comités — Autres
• Motions
• Interpellations
• Autres Affaires
Autres affaires
• Projets de loi — Messages de la Chambre des communes
• Projets de loi d'intérêt public du Sénat — Troisième lecture
• Projets de loi d'intérêt public des Communes — Troisième lecture
• Projets de loi d'intérêt privé — Troisième lecture
• Projets de loi d'intérêt public du Sénat — Rapports de comités
• Projets de loi d'intérêt public des Communes — Rapports de comités
• Projets de loi d'intérêt privé — Rapports de comités
• Projets de loi d'intérêt public du Sénat — Deuxième lecture
• Projets de loi d'intérêt public des Communes — Deuxième lecture
• Projets de loi d'intérêt privé — Deuxième lecture
• Rapports de comités — Autres
• Motions
• Interpellations
• Autres Affaires
FEUILLETON DES PRÉAVIS
• Préavis de motions
• Préavis d'interpellations
Ordre du jour
Affaires du gouvernement
Projets de loi – Messages de la Chambre des communes
Aucun
Projets de loi – Troisième lecture
Aucun
Projets de loi – Rapports de comités
Aucun
Projets de loi – Deuxième lecture
Aucun
Rapports de comités – Autres
Aucun
Motions
No 1.
Par l’honorable sénatrice Gagné:
23 novembre 2021—Étude du discours du Trône prononcé par Son Excellence la Gouverneure générale lors de l’ouverture de la première session de la quarante-quatrième législature.
No 2.
Par l’honorable sénateur Gold, c.p. :
Le 23 novembre 2021—Que, nonobstant toute disposition du Règlement, tout ordre antérieur ou toute pratique habituelle :
1.dès que les circonstances le permettent après l’adoption du présent ordre, le Sénat commence à tenir des séances hybrides, auxquelles tous les sénateurs pourront participer dans la salle du Sénat ou au moyen de l’outil de vidéoconférence approuvé par le Président de temps à autre après consultation des leaders et facilitateurs, les dispositions du présent ordre étant applicables jusqu’à ce que les séances hybrides prennent fin, et pendant la période durant laquelle cet ordre est en vigueur, l’Administration du Sénat continue à mettre en œuvre un système permettant aux sénateurs dans la salle du Sénat de voir, sur un écran, les sénateurs qui participent par vidéoconférence;
2.le Président, après consultation des leaders et facilitateurs, détermine la date où commenceront ces séances hybrides;
3.les séances hybrides du Sénat soient, à toutes fins, considérées comme des délibérations du Sénat, que les sénateurs qui y participent par vidéoconférence à partir d’un bureau désigné ou d’une résidence désignée au Canada soient, à toutes fins — le quorum y compris — , considérés comme présents à la séance, que ces séances soient considérées comme ayant lieu dans l’enceinte parlementaire et qu’il soit entendu que les heures indiquées dans toute disposition du Règlement ou dans le présent ordre ou tout autre ordre correspondent à l’heure locale d’Ottawa;
4.sous réserve des variations qui pourraient s’imposer à la lumière des circonstances, la participation par vidéoconférence aux séances hybrides du Sénat soit assujettie aux conditions suivantes :
a)les sénateurs doivent obligatoirement utiliser un ordinateur de bureau ou un ordinateur portatif et un casque d’écoute avec microphone intégré fournis par le Sénat pour les vidéoconférences;
b)ils ne peuvent pas utiliser d’autres appareils, comme une tablette ou un téléphone intelligent personnel;
c)à l’exception des personnes qui se trouvent dans la salle du Sénat, seuls les sénateurs doivent être visibles pendant la vidéoconférence par l’entremise de la fonction vidéo activée;
d)sauf lorsque la sonnerie se fait entendre pour un vote, un sénateur doit :
(i)avoir la fonction vidéo activée en tout temps afin que son image soit diffusée;
(ii)quitter la vidéoconférence s’il quitte son siège;
5.le Sénat reconnaisse que, sauf disposition contraire du présent ordre, tous les sénateurs devraient, de façon générale, être traités également lors des séances hybrides du Sénat, qu’ils soient présents dans la salle du Sénat ou qu’ils participent par vidéoconférence, et que les délibérations devraient suivre les procédures normales, sous réserve des variations nécessaires pour des raisons techniques que peut ordonner le Président, sujet à appel au Sénat lorsque les conditions techniques le permettent;
6.les sénateurs qui participent aux séances hybrides du Sénat par vidéoconférence ne soient pas obligés de se lever;
7.sans avoir une incidence sur l’application de l’article 3-6 du Règlement, sans limiter le droit d’un sénateur de proposer la levée de la séance conformément au Règlement et sans que soit modifiée l’obligation du Sénat, dans certaines circonstances, de continuer de siéger après la réception d’un message de la Couronne ou l’annonce d’un message à venir, et sauf disposition contraire du présent ordre :
a)lorsque le Sénat siège un lundi, l’application des dispositions de l’article 3-3(1) du Règlement soit suspendue et la séance :
(i)commence à 18 heures;
(ii)soit levée à la fin des affaires du gouvernement ou à 21 heures, selon la première éventualité;
b)lorsque le Sénat siège un mardi, la séance :
(i)commence à 14 heures;
(ii)soit levée à la fin des travaux du jour ou à 21 heures, selon la première éventualité;
c)lorsque le Sénat siège un mercredi, la séance :
(i)commence à 14 heures;
(ii)soit levée à la fin des affaires du gouvernement ou à 16 heures, selon la première éventualité;
d)lorsque le Sénat siège un jeudi, la séance :
(i)commence à 14 heures;
(ii)soit levée à la fin des travaux du jour ou à 21 heures, selon la première éventualité;
e)lorsque le Sénat siège un vendredi, la séance :
(i)commence à 10 heures;
(ii)soit levée à la fin des affaires du gouvernement ou à 16 heures, selon la première éventualité;
8.le Président soit autorisé à suspendre la séance du Sénat au besoin pour des raisons techniques et autres, et les microphones des sénateurs qui participent par vidéoconférence soient mis en mode sourdine lors de toute suspension;
9.le Président soit autorisé à donner instruction que la séance du Sénat soit levée pour des raisons techniques, cette instruction étant sujette à appel lorsque les conditions techniques le permettent;
10.les heures fixées pour la levée de la séance au paragraphe 7 soient réputées être l’heure fixée pour la clôture de la séance aux fins du Règlement, et qu’il soit entendu que les dispositions du Règlement qui permettent la continuation de la séance au-delà de cette heure dans certaines circonstances continuent d’avoir effet, à condition que si les dispositions du paragraphe 9 sont invoquées lorsqu’une affaire qui permettrait au Sénat de continuer au-delà de l’heure fixée pour la clôture de la séance est à l’étude, cette affaire soit, sous réserve des dispositions de l’article 4-13(3) du Règlement, étudiée au début de l’ordre du jour de la séance suivante, sauf s’il s’agit d’un débat d’urgence;
11.le premier jour du débat sur une motion portant sur un cas de privilège, le débat puisse être ajourné, même dans les circonstances où l’article 13-6(6) du Règlement ne le permettrait normalement pas;
12.la suspension du soir prévue à l’article 3-3(1) du Règlement prenne fin à 19 heures;
13.si le Sénat siège un jour autre qu’un vendredi, toute disposition du Règlement qui prévoit qu’un événement doit avoir lieu à 20 heures soit lue comme si l’heure qui y figure était 19 heures;
14.le Sénat, reconnaissant l’importance de fournir au Président les renseignements nécessaires pour qu’il puisse contribuer au bon déroulement des travaux et sous réserve des pratiques normales en matière de confidentialité, encourage fortement chaque sénateur à :
a)aviser aussitôt que possible les représentants de son parti ou groupe, ou le greffier du Sénat ou son délégué, lorsqu’il a l’intention d’intervenir au cours d’une séance;
b)fournir aussitôt que possible au greffier du Sénat ou à son délégué une copie électronique en français et en anglais de tout amendement, sous-amendement, préavis de motion, préavis d’interpellation, rapport de comité à présenter ou à déposer, projet de loi à déposer ou autre document nécessaire pour la séance;
15.le sénateur qui a fourni un document à l’avance conformément à l’alinéa 14b) soit considéré comme ayant respecté toute obligation de fournir une copie signée de ce document;
16.la tenue des votes lors des séances hybrides du Sénat soit assujettie aux dispositions suivantes :
a)seuls les sénateurs présents dans la salle du Sénat prennent part à :
(i)la procédure pour le vote de vive voix;
(ii)la détermination de si le consentement est accordé pour que la sonnerie se fasse entendre pendant moins de 60 minutes;
b)pour être un des sénateurs qui demandent un vote par appel nominal, un sénateur qui participe par vidéoconférence doit clairement indiquer cette demande, sans être obligé de se lever;
c)pendant les séances hybrides, l’article 9-7(1)c) du Règlement sera lu comme suit :
« c) inviter :
(i) les sénateurs votant oui qui sont présents dans la salle du Sénat à se lever pour l’appel nominal;
(ii) les sénateurs votant oui qui participent par vidéoconférence à lever la carte conçue pour voter oui pour l’appel nominal;
(iii) les sénateurs votant non qui sont présents dans la salle du Sénat à se lever pour l’appel nominal;
(iv) les sénateurs votant non qui participent par vidéoconférence à lever la carte conçue pour voter non pour l’appel nominal;
(v) les sénateurs qui s’abstiennent qui sont présents dans la salle du Sénat à se lever pour l’appel nominal;
(vi) les sénateurs qui s’abstiennent qui participent par vidéoconférence à lever la carte conçue pour indiquer qu’ils s’abstiennent pour l’appel nominal. »;
d)lorsqu’un vote par appel nominal est en cours, les sénateurs qui participent par vidéoconférence doivent avoir leur caméra allumée pour la durée du vote et être visibles à l’écran lorsqu’ils votent;
e)sauf dans le cas prévu à l’alinéa h), si un vote est reporté conformément à l’article 9-10 du Règlement, il aura lieu à 15 h 30 le jour de séance suivant, après une sonnerie de 15 minutes, interrompant toute délibération alors en cours à l’exception d’un autre vote ou la sonnerie pour un vote;
f)sauf dans le cas prévu à l’alinéa h), si un vote est reporté conformément à l’article 4-6(1) du Règlement, il aura lieu à 15 h 30 le jour même, après une sonnerie de 15 minutes, interrompant toute délibération alors en cours à l’exception d’un autre vote ou la sonnerie pour un vote;
g)sauf dans le cas prévu à l’alinéa h), si un vote est reporté conformément à une autre disposition du Règlement, la procédure normale du vote est maintenue, la séance étant suspendue, au besoin, au moment prévu par le présent ordre pour la clôture de la séance;
h)si un vote reporté a lieu un lundi, il ait lieu à la fin de la période des questions, après une sonnerie de 15 minutes;
17.il soit entendu que le consentement est considéré comme accordé lors des séances hybrides du Sénat une fois demandé, à moins que le Président, après un délai suffisant, n’entende une objection de la part d’un sénateur présent dans la salle du Sénat ou participant par vidéoconférence;
18.dès l’adoption du présent ordre :
a)tout rapport ou autre document déposé auprès du greffier du Sénat conformément à l’article 14-1(6) du Règlement puisse être déposé électroniquement;
b)le gouvernement soit autorisé à déposer électroniquement auprès du greffier du Sénat tout document ayant trait à ses responsabilités administratives, en suivant la procédure établie à l’article 14-1(6) du Règlement;
c)les réponses écrites aux questions orales ou écrites puissent être déposées auprès du greffier du Sénat électroniquement en suivant la procédure établie à l’article 14-1(6) du Règlement, étant entendu que les réponses écrites aux questions orales seront publiées en annexe aux Débats du Sénat le jour où le dépôt est inscrit dans les Journaux du Sénat;
d)les réponses écrites aux questions orales déposées électroniquement auprès du greffier du Sénat soient transmises à tous les sénateurs;
19.dès l’adoption du présent ordre, les comités sénatoriaux soient autorisés à tenir des réunions hybrides;
20.il soit entendu que, sans limiter le pouvoir général accordé par le présent ordre, lorsqu’un comité tient une réunion hybride :
a)les membres du comité qui participent font partie du quorum;
b)ces réunions sont considérées comme ayant lieu dans l’enceinte parlementaire, peu importe où se trouvent les participants;
c)le comité est tenu d’aborder les réunions à huis clos avec la plus grande prudence et toutes les précautions nécessaires, en tenant compte des risques pour la confidentialité des délibérations à huis clos inhérents à ces technologies;
21.sous réserve des variations qui pourraient s’imposer à la lumière des circonstances, la participation à une réunion de comité par vidéoconférence soit assujettie aux conditions suivantes :
a)les sénateurs doivent participer à partir d’un bureau désigné ou d’une résidence désignée au Canada;
b)ils doivent obligatoirement utiliser un ordinateur de bureau ou un ordinateur portatif et un casque d’écoute avec microphone intégré fournis par le Sénat pour les vidéoconférences;
c)ils ne peuvent pas utiliser d’autres appareils, comme une tablette ou un téléphone intelligent personnel;
d)ils doivent être les seules personnes visibles pendant la vidéoconférence;
e)ils doivent avoir la fonction vidéo activée en tout temps afin qu’on puisse les voir;
f)ils doivent quitter la vidéoconférence s’ils quittent leur siège;
22.dans le cas où un comité tient une réunion hybride en public, les dispositions de l’article 14-7(2) du Règlement soient appliquées afin de permettre l’enregistrement ou la diffusion de la réunion grâce aux arrangements pris par le greffier du Sénat, et, si une telle réunion ne peut être diffusée en direct, que le comité soit réputé s’être acquitté de toute obligation conformément au Règlement en ce qui concerne les réunions publiques en rendant tout enregistrement accessible au public le plus tôt possible par la suite;
23.les séances hybrides du Sénat et les réunions hybrides des comités sénatoriaux, et l’application de toutes les dispositions du présent ordre, prennent fin à la fin de la journée le 31 mars 2022.
Interpellations
Aucune
Autres affaires
Aucune
Autres affaires
L'article 4-15(2) du Règlement stipule :
Sauf décision contraire du Sénat, sont supprimées les affaires, autres que celles du gouvernement, figurant au Feuilleton et les motions ou interpellations au Feuilleton des préavis qui n'ont pas été discutées depuis 15 jours de séance.
En conséquence, le numéro qui apparaît entre parenthèses indique le nombre de séances depuis que cet article a été discuté.
Projets de loi – Messages de la Chambre des communes
Aucun
Projets de loi d’intérêt public du Sénat – Troisième lecture
Aucun
Projets de loi d’intérêt public des Communes – Troisième lecture
Aucun
Projets de loi d’intérêt privé – Troisième lecture
Aucun
Projets de loi d’intérêt public du Sénat – Rapports de comités
Aucun
Projets de loi d’intérêt public des Communes – Rapports de comités
Aucun
Projets de loi d’intérêt privé – Rapports de comités
Aucun
Projets de loi d’intérêt public du Sénat – Deuxième lecture
Aucun
Projets de loi d’intérêt public des Communes – Deuxième lecture
Aucun
Projets de loi d’intérêt privé – Deuxième lecture
Aucun
Rapports de comités – Autres
Aucun
Motions
Aucune
Interpellations
Aucune
Autres Affaires
Aucune
Feuilleton des préavis
Motions
Aucune
Interpellations
Aucune
Questions écrites
No 1.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’examen de la sécurité de la 5G :
1.Selon des déclarations publiques de l’ex-ministre Ralph Goodale, l’actuel gouvernement effectue depuis au moins septembre 2018 un examen visant à déterminer s’il convient d’autoriser Huawei à se joindre au réseau de la 5G du Canada. À quelle date l’examen de sécurité de la 5G a-t-elle commencé officiellement?
2.Quels ministères, organismes ou autres entités du gouvernement du Canada ont pris part à cet examen depuis 2018?
3.Combien d’équivalents temps plein ont été affectés à cet examen depuis son lancement?
4.Quel ordre de financement a été alloué à cet examen depuis son lancement?
5.Quand l’examen devrait-il se terminer?
6.Est-ce que des rapports ou des conclusions préliminaires ont été remis à un ministre du gouvernement? Dans l’affirmative, quand et dans quel ministère ou organisme?
7.Un rapport final sera-t-il présenté? Dans l’affirmative, à qui sera-t-il remis et sera-t-il rendu public, en totalité ou en partie?
No 2.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le 24, promenade Sussex :
En mai 2016, Mélanie Joly, alors ministre du Patrimoine canadien, a dit qu’un plan de rénovation du 24, promenade Sussex, serait annoncé prochainement. En juin 2021, la Commission de la capitale nationale publiait son rapport intitulé Résidences officielles du Canada — Rapport sur l’état des actifs du portefeuille. Le rapport conclut que le 24, promenade Sussex est dans un état « critique » et que sa remise en « bon » état nécessite 36,6 millions de dollars.
1.Quel est le calendrier d’élaboration d’un plan?
2.Quels ministères et organismes travaillent à l’élaboration du plan?
3.Quels montants a-t-on dépensés depuis 2016 aux fins de l’élaboration d’un plan?
4.Est-ce que toutes les options, y compris la démolition du bâtiment, sont sur la table?
No 3.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la prévention du suicide :
En décembre 2020, la Chambre des communes a adopté à l’unanimité une motion pour demander au gouvernement d’agir immédiatement, en collaboration avec les provinces, afin d’établir une ligne d’assistance nationale pour la prévention du suicide qui regroupe tous les services d’écoute téléphonique pour la prévention du suicide en un seul numéro d’urgence à trois chiffres facile à mémoriser (9-8-8) et accessible à tous les Canadiens.
1.Quels travaux a-t-on réalisés jusqu’à maintenant pour mettre en place une ligne téléphonique de prévention du suicide à trois chiffres?
2.Comment le gouvernement du Canada a-t-il collaboré avec les provinces à ce titre? Quand le travail a-t-il commencé? Est-il terminé?
3.Combien de fonctionnaires de Santé Canada ou de tout autre ministère ou agence du gouvernement du Canada travaillent actuellement à la mise en œuvre de cette ligne d’assistance téléphonique, que ce soit à temps plein ou à temps partiel?
4.Quel est le budget alloué pour soutenir les travaux visant à créer cette ligne d’assistance téléphonique?
5.Quelle interaction a eu lieu jusqu’à maintenant entre le gouvernement du Canada et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) au sujet de la mise en œuvre de cette ligne d’assistance téléphonique?
6.À quelle date est-il prévu que cette ligne d’assistance téléphonique soit opérationnelle?
7.Le gouvernement du Canada envisage-t-il un autre numéro que le 9-8-8 pour la ligne téléphonique d’urgence nationale pour la prévention du suicide?
No 4.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Finances Canada :
1.Avant l’annonce de sa nomination au poste de président du Conseil consultatif en matière de croissance économique, en février 2016, M. Dominic Barton a-t-il fait l’objet d’un processus d’examen? Est-ce que des membres du Conseil de 14 personnes ont fait l’objet d’un processus d’examen avant l’annonce du gouvernement sur la composition du Conseil en mars 2016? Dans l’affirmative, qui a effectué la vérification?
2.Est-ce qu’on a effectué une enquête de sécurité à l’égard du président du Conseil? Est-ce qu’on a effectué une enquête de sécurité à l’égard des autres membres du Conseil? Dans l’affirmative, qui l’a effectuée? Si on n’a pas effectué d’enquêtes de sécurité, pourquoi pas?
3.Est-ce que le président était tenu d’indiquer sa participation au sein d’entreprises d’État étrangères avant sa nomination au Conseil? Est-ce que d’autres membres du Conseil étaient tenus d’indiquer leur participation au sein d’entreprises d’État étrangères avant leur nomination au Conseil? Si non, pourquoi pas?
4.Bien que les membres aient reçu un salaire d’un dollar, le gouvernement du Canada a remboursé leurs dépenses. Quel montant le gouvernement du Canada a-t-il remboursé à chacun des membres du Conseil? Quel est le montant total remboursé à l’ensemble des membres?
No 5.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) :
On lit dans une réponse reçue le 17 mars 2021 à la question no 114 inscrite au Feuilleton au cours de la 43e législature: « […] des entreprises canadiennes ont directement bénéficié sur le plan économique de la BAII. Nous sommes au courant de trois entreprises canadiennes qui ont signé des contrats dans le cadre de l’approvisionnement intégré de la BAII depuis que le Canada a rejoint officiellement la BAII en mars 2018. En 2018, Hatch a fourni des services d’experts-conseils pour un projet financé par la BAII en Ouzbékistan. En 2019, Insignia Software Corporation, établie à Edmonton, a fourni des services de système de gestion de bibliothèque à l’institution. En 2020, EQ Consulting Inc. a obtenu deux contrats distincts de la BAII pour la mise en œuvre d’outils sur le risque lié au marché et le soutien de systèmes de gestion des commandes. »
1.Il s’est créé combien d’emplois au Canada à la suite de la prestation de services d’experts-conseils par Hatch pour un projet financé par la BAII en Ouzbékistan? Combien d’entre eux étaient des emplois de la classe moyenne?
2.Il s’est créé combien d’emplois au Canada à la suite de la prestation de services de système de gestion de bibliothèque à l’institution par Insignia Software Corporation? Combien d’entre eux étaient des emplois de la classe moyenne?
3.Il s’est créé combien d’emplois au Canada à la suite de l’octroi de deux contrats de la BAII à EQ Consulting Inc. pour la mise en œuvre d’outils sur le risque lié au marché et le soutien des systèmes de gestion des commandes? Combien d’entre eux étaient des emplois de la classe moyenne?
4.Est-ce que d’autres contrats de la BAII ont été accordés à des compagnies canadiennes depuis l’envoi de la réponse initiale? Dans l’affirmative, de quels contrats s’agit-il et combien d’emplois de la classe moyenne ont-ils soutenus?
5.On lit dans la réponse : « En septembre 2020, la BAII a également collaboré avec l’ambassade du Canada à Beijing pour organiser un webinaire d’information à l’intention des entreprises canadiennes afin de leur présenter la Banque et des possibilités commerciales potentielles. » Combien d’entreprises canadiennes ont obtenu des contrats avec la BAII grâce à ce webinaire? Combien d’emplois de la classe moyenne au Canada se sont créés par la suite?
6.On lit par ailleurs dans la réponse : « Le service des finances de la BAII a également travaillé avec des institutions financières canadiennes, telles que TD, BMO, RBC et Scotiabank, dans le cadre de son programme de financement. La BAII collabore également avec les organismes de réglementation et les conseillers juridiques canadiens pour réaliser sa première émission sur le marché canadien des instruments à taux fixe (connu sous le nom du marché des « obligations Feuille d’érable »). Combien d’entreprises canadiennes ont obtenu des contrats avec la BAII grâce à cette initiative? Combien d’emplois de la classe moyenne au Canada se sont créés par la suite?
No 6.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les accords de financement de 5,9 milliards de dollars que le gouvernement du Canada a conclu avec Air Canada le 12 avril 2021 :
1.Au cours de ses négociations avec Air Canada, le gouvernement du Canada a-t-il demandé à la société de divulguer des renseignements au sujet des primes, des unités d’appréciation des actions ou d’autres type de rémunération versée aux cadres et à la direction pendant la pandémie de la COVID-19? Dans la négative, pourquoi pas?
2.Est-ce qu’Air Canada a fourni ces renseignements au gouvernement du Canada? Dans l’affirmative, quand, et à quels ministères/bureaux de ministre?
No 7.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les droits d’accise sur les produits alcoolisés :
1.Quel montant de droits d’accise le gouvernement fédéral a-t-il perçu par l’entremise de son indexation de la taxe sur l’alcool pour l’exercice 2020-2021?
2.Quel montant a-t-il perçu sur chaque type d’alcool?
a)Le vin
b)La bière
c)Les spiritueux
No 8.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’approbation donnée par le gouvernement du Canada à la vente de Retirement Concepts à Anbang Insurance Group (par l’entremise de sa filiale canadienne Cedar Tree Investments) en février 2017 :
1. En janvier 2017, le New York Times écrivait que la firme Morgan Stanley avait choisi de ne pas conseiller Anbang sur les fusions et acquisitions aux États-Unis car elle n’arrivait pas à obtenir d’Anbang les renseignements nécessaires pour respecter ses lignes directrices l’obligeant à « connaître son client ».
a) Est-ce que le gouvernement du Canada a obtenu des précisions sur la propriété et la structure d’entreprise d’Anbang dans le cadre du processus d’examen prévu dans la Loi sur Investissement Canada?
b) Si oui, comment y est-il parvenu? Si non, pourquoi a-t-il approuvé la vente?
2. Lors de l’approbation de la vente, en février 2017, on lisait ce qui suit dans une déclaration de l’ex-ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique au Globe and Mail : « [Elle] a accepté de maintenir au moins le niveau actuel d’emploi à temps plein et à temps partiel dans les établissements exploités par Retirement Concepts; de veiller à ce que des Canadiens aient toujours un rôle important dans l’entreprise; de confier la gestion de l’entreprise à l’actuel exploitant canadien; de ne pas fermer ou reconvertir aucun établissement existant; [et] d’appuyer financièrement l’expansion de l’entreprise. »
a) Après l’approbation de cet achat par le gouvernement du Canada, comment le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique a-t-il contrôlé le respect de ces engagements, en particulier concernant la question du personnel dans les établissements?
b) Quelles ont été les conclusions du ministère concernant ces engagements?
c) A-t-on fait part de ces conclusions à l’ex-ministre? Si oui, quand?
3. Après la prise de contrôle d’Anbang Insurance Group par le gouvernement chinois, en février 2018, un porte-parole de l’ex-ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique a dit à la CBC : « Nous sommes conscients de la situation d’Anbang en Chine et la suivons de près pour déceler tout incidence sur ses investissements au Canada. »
a) Après la saisie d’Anbang par le gouvernement chinois, comment le ministère a-t-il contrôlé le respect des engagements pris au moment de la vente?
b) Quelles ont été les conclusions du ministère concernant ces engagements?
c) A-t-on fait part de ces conclusions à l’ex-ministre? Si oui, quand?
4. À la fin de 2019 et au début de 2020, les autorités de santé publique de Colombie-Britannique ont pris le contrôle de quatre maisons de soins de Retirement Concepts sur 21 dans la province en raison de graves allégations de négligence, de mauvais traitements, de manque de personnel et de mauvaise gestion. En décembre 2019, un porte-parole de l’ex-ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique a dit au Globe and Mail : « […] le gouvernement fédéral contrôlera le respect des engagements concernant le nombre d’emplois et d’établissements ».
a) Pendant la période où des allégations troublantes sont devenues publiques et que la Colombie-Britannique a saisi quatre établissements de Retirement Concepts, comment le ministère a-t-il contrôlé le respect des engagements pris au moment de la vente?
b) Quelles ont été les conclusions du ministère concernant ces engagements?
c) A-t-on fait part de ces conclusions à l’ex-ministre? Si oui, quand?
No 9.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le projet de navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique (NPEA) :
En juillet 2020, on lisait dans un communiqué de presse du ministère de la Défense nationale à propos du navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique : « Dans le cadre du projet de NPEA, la MRC recevra six nouveaux navires résistants aux glaces, et la Garde côtière canadienne, pour sa part, deux variantes du NPEA. La construction des septième et huitième navires devrait être entamée en 2022 et 2023, respectivement. »
1.Le gouvernement du Canada est-il toujours en mesure d’atteindre cet objectif?
2.Quand un contrat sera-t-il signé concernant la construction de ces deux NPEA pour la Garde côtière canadienne?
3.Quels sont les changements apportés à la conception originale du NPEA pour la Marine royale du Canada?
4.Quel est le coût total de ces modifications de conception?
5.Quel est le coût total envisagé pour les deux NPEA supplémentaires destinés à la Garde côtière?
6.Quand ces navires devraient-ils entrer en service?
No 10.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—En ce qui concerne les nominations par le gouverneur en conseil :
1.Le gouvernement du Canada peut-il fournir une liste de toutes les nominations effectuées par le gouverneur en conseil dans chaque province et territoire pendant la période allant d’octobre 2015 jusqu’à ce jour, y compris le nom de la personne nommée, le type de nomination reçue et la durée du mandat?
2.À l’heure actuelle, combien de postes sont vacants parmi les postes dont le titulaire est nommé par le gouverneur en conseil et quel est le pourcentage de postes vacants par rapport au total de postes pourvus par décret?
No 11.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—En ce qui concerne les nominations ministérielles :
Le gouvernement du Canada peut-il fournir une liste de toutes les nominations ministérielles effectuées dans chaque province et territoire pendant la période allant de novembre 2016 à ce jour, y compris le nom de la personne nommée, le type de nomination reçue et la durée du mandat?
No 12.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Affaires mondiales Canada :
1.Qu’en est-il de la promesse faite pendant la campagne électorale fédérale de 2015 d’ouvrir une ambassade canadienne en Arménie?
2.Quand l’ambassade canadienne en Arménie devrait-elle ouvrir officiellement?
3.Si le gouvernement du Canada a décidé de rompre cette promesse électorale, quelle est la justification pour le faire? Est-ce que le gouvernement du Canada a fait part de sa décision au gouvernement de la République d’Arménie?
No 13.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la localisation des sites d’inhumation des anciens pensionnats :
En août 2021, le gouvernement fédéral a annoncé l’octroi de 321 millions de dollars à des programmes afin d’aider les communautés autochtones à chercher les sites d’inhumation des anciens pensionnats. Le montant de 110 millions de dollars sera consacré à la localisation des sites d’inhumation et à la commémoration des enfants décédés dans les pensionnats.
1.Quel est le processus qui servira à déterminer l’allocation de ces fonds, comment les priorités relatives aux recherches seront-elles établies et comment les processus de recherche comme tels seront-ils régis?
2.Quels paramètres a-t-on fixés pour le lancement des recherches et a-t-on prévu la durée de ces recherches?
3.Combien de demandes de recherche le gouvernement a-t-il reçues jusqu’à maintenant?
4.Le gouvernement entend-il faire en sorte que des experts en archéologie historique, en médecine légale et en pathologie soient intégrés à tous les efforts de recherche? Les évaluations de ces experts seront-elles rendues publiques pour chaque site d’inhumation potentiel?
No 14.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les relations Couronne-Autochtones :
En vertu du projet de loi C-15 entré en vigueur le 21 juin 2021, le ministre « élabore et met en œuvre, en consultation et en collaboration avec les peuples autochtones et d’autres ministres fédéraux, un plan d’action afin d’atteindre les objectifs de la Déclaration. » De plus, le C-15 prévoit que le plan d’action « doit être élaboré dès que possible ou, au plus tard, dans les deux ans suivant la date d’entrée en vigueur du présent article. »
Le gouvernement s’est engagé à consulter les partenaires autochtones afin de comprendre leurs priorités. Il a indiqué clairement qu’il consultera des organisations autochtones nationales et régionales, des titulaires de droits autochtones, des nations autonomes et signataires de traités modernes, des organisations de femmes et de jeunes, des Autochtones 2ELGBTQQIA+, les Autochtones vivant en milieu urbain et d’autres groupes autochtones identifiés.
Madame Laurie Sargent, sous-ministre adjointe, portefeuille des Affaires autochtones, a dit à un comité du Sénat que le processus nécessitera « une participation significative et la recherche d’un consensus à l’échelle nationale. Il s’agira d’une entreprise complexe, et nous serons guidés par le principe du consentement libre, préalable et éclairé, ainsi que par les concepts de consultation et de coopération. »
L’ancienne ministre des Relations Couronne-Autochtones Carolyn Bennett a également dit au Comité sénatorial des peuples autochtones, le 7 mai 2021 : « Nous avons déjà entamé des discussions préliminaires avec des partenaires autochtones sur la conception de ce processus […]. »
1.À cet effet, le gouvernement peut-il fournir :
a)La liste complète de tous les intervenants consultés dans le cadre des « discussions préliminaires » tenues avec les partenaires autochtones mentionnés dans la déclaration de l’ancienne ministre Bennett au Comité sénatorial des peuples autochtones le 7 mai 2021? La liste complète de tous les intervenants (en particulier : des organisations autochtones nationales et régionales, des titulaires de droits autochtones, des nations autonomes et signataires de traités modernes, des organisations de femmes et de jeunes, des Autochtones 2ELGBTQQIA+, les Autochtones vivant en milieu urbain et d’autres groupes autochtones identifiés) qu’on a consultés depuis l’entrée en vigueur du projet de loi C-15?
b)La liste complète de tous les intervenants consultés en ce qui a trait au « processus de consultation sur le plan d’action » afin d’assurer que le processus est inclusif, équitable et qu’il tient compte des préoccupations des titulaires de droits en vertu de traités? Le gouvernement peut-il expliquer comment il garantira la « participation significative » de tous les titulaires de droits d’une manière conforme au principe du « consentement libre, préalable et éclairé »?
2.Le gouvernement peut-il fournir une description et une feuille de route du processus de consultation à venir, y compris le calendrier envisagé et les principales étapes pour mener à bien ce processus ?
No 15.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les Forces armées canadiennes (FAC) :
Le 25 mai 2018, un reportage de CBC rapportait l’affirmation suivante provenant du bureau de l’ancien ministre de la Défense nationale : « Conformément à l’objectif du gouvernement du Canada d’augmenter les effectifs des Forces, des discussions initiales sont actuellement en cours pour examiner la possibilité de recruter des ressortissants étrangers au-delà des compétences des candidats ».
1.Le gouvernement du Canada a-t-il procédé à un examen de l’exigence en matière de citoyenneté pour le personnel des FAC? Si oui, quand l’examen a-t-il commencé et quand a-t-il été achevé ? Dans la négative, quand l’examen devrait-il être terminé ?
2.Quels sont les actuels programmes des FAC permettant aux non-citoyens de se joindre aux Forces? Quelle est l’importance de ces programmes par rapport aux autres objectifs de recrutement des FAC? Par exemple, comment les recrues de ces programmes sont-elles classées par rapport aux autres objectifs de recrutement des FAC?
3.Quels sont les autres éléments qui sont examinés en vue d’accroître le recrutement de non-citoyens ?
4.Depuis sa création en 2014, combien de ressortissants étrangers ont demandé la citoyenneté canadienne dans le cadre du processus accéléré pour les résidents permanents servant dans les FAC et les militaires étrangers en échange avec les FAC? De quels pays proviennent les candidats? Combien de ces demandeurs sont devenus des citoyens ?
No 16.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les Forces armées canadiennes (FAC) :
Avant d’accepter de régler les poursuites en recours collectif basées sur des allégations de harcèlement sexuel dans les Forces armées canadiennes, à la fin 2017 le gouvernement fédéral a fait valoir, dans une requête en annulation de la procédure, qu’il n’avait pas « d’obligation de diligence de droit privé envers les membres individuels au sein des FAC pour fournir un environnement de travail sûr et sans harcèlement, ou pour créer des politiques visant à prévenir le harcèlement sexuel ou les agressions sexuelles ». Le gouvernement fédéral a également fait valoir qu’il n’avait pas l’obligation « de créer des politiques visant à prévenir le harcèlement sexuel ou les agressions sexuelles qui sont déjà interdits par la Loi canadienne sur les droits de la personne ».
1.Quand l’ancien ministre de la Défense nationale ou son bureau a-t-il été avisé que cet argument serait présenté à la cour?
2.Quand le Premier ministre ou son bureau a-t-il été avisé que cet argument serait présenté à la cour?
3.Les poursuites en recours collectif ont-elles fait l’objet de discussions au sein de l’ancien Comité du Cabinet chargé de la gestion des litiges? Si oui, à quelles dates?
4.Pourquoi le gouvernement fédéral a-t-il cru que ces arguments étaient justifiés en 2017, d’autant plus que l’Opération Honneur était lancée en 2015?
No 17.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) :
1. Quel montant la poursuite infructueuse de la CBC contre le Parti conservateur du Canada a-t-il coûté aux contribuables canadiens?
2. Comment ce montant est-il réparti selon les frais judiciaires de la CBC, les dépens du Parti conservateur et toute autre dépense engagée?
No 18.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) :
1. En 2015, la CBC a retenu les services d’un enquêteur de l’extérieur pour passer en revue les plaintes portant sur les conflits d’intérêts, le népotisme et le favoritisme dans ses contrats. Depuis ce temps, combien a-t-on déposé de plaintes similaires concernant les conflits d’intérêts, le népotisme et le favoritisme à la CBC?
2. Depuis 2015, est-ce que la CBC a retenu les services d’un enquêteur de l’extérieur pour passer en revue des plaintes similaires? Si oui, comment s’appelle l’enquêteur (ou les enquêteurs), et quelle sont la date, la durée et la valeur du ou des contrats? Quels ont été les résultats des enquêtes?
3. Si la CBC n’a pas retenu les services d’un enquêteur de l’extérieur pour passer en revue ces plaintes, comment ont-elles été examinées et traitées?
No 19.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le chapitre 2 du rapport du printemps 2021 de la vérificatrice générale du Canada sur l’administration de l’Allocation canadienne pour enfants par l’Agence du revenu du Canada (ARC) :
1.La vérificatrice générale a écrit : « D’après les conditions d’admissibilité du programme, les prestations doivent être versées au parent qui est le principal responsable des soins de l’enfant ou des enfants s’il n’en a pas la garde partagée. Selon la loi, le parent de sexe féminin est présumé être le principal responsable des soins. Vu la diversité actuelle des familles au Canada, cette notion a eu une incidence sur l’administration du programme. » L’ARC a répondu comme suit à la recommandation 4.42 de la vérificatrice générale : « […] l’Agence révisera les procédures et les outils de communication, comme le site Web Canada.ca, les guides applicables et les formulaires. L’examen permettra de s’assurer que les renseignements sont facilement accessibles pour aider tout le monde à comprendre les étapes à suivre afin que le principal responsable des soins et de l’éducation d’une famille reçoive l’Allocation canadienne pour enfants. »
a)Est-ce que l’ARC a effectué cet examen de ses procédures et outils de communication? Dans l’affirmative, quand l’examen a-t-il pris fin?
b)Si l’ARC a effectué cet examen, quels changements a-t-elle apportés en conséquence? Si elle ne l’a pas effectué, pourquoi pas et quand devrait-elle le terminer?
2.La vérificatrice générale a recommandé que l’ARC exige une preuve de naissance valide pour toutes les demandes d’Allocation canadienne pour enfants. L’ARC a indiqué dans sa réponse : « L’Agence effectuera un examen afin de déterminer les risques associés à l’exigence de fournir une preuve de naissance valide pour toutes les demandes. L’Agence examinera également le moment où ces documents devraient être fournis pour valider et appuyer une demande d’Allocation canadienne pour enfants. »
a)L’ARC a-t-elle effectué ces examens? Dans l’affirmative, quand les a-t-elle terminés?
b)Si l’ARC a effectué ces examens, quels changements a-t-elle apportés en conséquence? Si elle ne les a pas effectués, pourquoi pas et quand devrait-elle les terminer?
No 20.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les navires de la Garde côtière canadienne :
En 2020, le gouvernement du Canada a attribué un contrat à Seaspan Shipyards à l’appui des premiers travaux de définition du concept pour une nouvelle classe de 16 navires polyvalents destinés à la Garde côtière canadienne.
1.Veuillez indiquer le calendrier et les étapes envisagés pour ce projet.
2.Quand les travaux de conception devraient-ils être terminés?
3.Quand est-il prévu qu’une commande soit passée pour le premier de ces navires?
4.Quand est-il prévu qu’ils entrent en service?
5.Il est prévu que les navires seront capables de briser la glace dans des « conditions modérées » et d’accomplir d’autres tâches. Quel niveau spécifique de capacité de déglaçage envisage-t-on pour ces navires?
6.Le ministère peut-il décrire tous les rôles que ces navires devront remplir?
7.Quelles seront les exigences en matière d’endurance et de vitesse de ces navires?
8.Est-il prévu qu’ils soient équipés d’hélicoptères ou de drones?
9.Quel est le coût total envisagé de ce programme pour un maximum de 16 navires polyvalents?
10.Puisque l’exigence porte sur « jusqu’à 16 » navires, quels facteurs détermineront le nombre de navires de ce type qui seront construits?
No 21.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Corporation de développement des investissements du Canada (CDEV) :
À l’automne/hiver 2016, le gouvernement du Canada a engagé Crédit Suisse pour fournir des conseils financiers liés à la privatisation des aéroports canadiens. On lit ce qui suit dans une réponse à la question no 2 inscrite au Feuilleton du Sénat au cours de la 43e législature : « Dans le traitement des documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes énoncés dans la Loi sur l’accès à l’information. Par conséquent, les renseignements liés au coût et à la publication de l’étude du Crédit Suisse ont été retenus pour les motifs suivants : a) intérêts économiques; b) intérêts financiers et commerciaux d’un tiers. »
1.Depuis 2016, combien de rapports fournis à CDEV n’ont pas été divulgués en vertu de la justification exprimée ci-dessus?
2.Depuis 2016, combien de rapports fournis à CDEV par le Crédit Suisse n’ont pas été divulgués en vertu de la justification exprimée ci-dessus?
No 22.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le ministère de la Défense nationale (MDN) :
1.À quelle date en 2018 les évaluations annuelles du rendement des personnes nommées par décret au ministère de la Défense nationale ont-elles commencé et à quelle date ont-elles pris fin? À quelle date l’évaluation annuelle du rendement du général Jonathan Vance, alors chef d’état-major de la Défense, a-t-elle commencé et quand s’est-elle terminée?
2.Quel a été le processus d’approbation entourant l’augmentation de salaire du chef d’état-major de la Défense en 2018? Ce processus était-il différent de tout autre processus entourant les augmentations de salaire pour les autres personnes nommées par décret au ministère cette année-là? Dans l’affirmative, en quoi était-il différent?
3.La Défense nationale et le Bureau du Conseil privé étaient-ils les deux seuls ministères du gouvernement du Canada impliqués dans ce processus en 2018? Dans la négative, quels autres ministères étaient impliqués?
4.Est-ce que toutes les personnes nommées par décret au MDN ont reçu une augmentation de leur rémunération de base et une rémunération au rendement ou une rémunération à risque à la suite de leur évaluation de rendement en 2018? Combien d’entre elles n’ont pas reçu une telle augmentation?
No 23.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Prestation canadienne d’urgence (PCU) :
Le ministère de l’Emploi et du Développement Social Canada a admis avoir versé en toute connaissance de cause des paiements de la PCU totalisant 500 millions de dollars à des personnes qui y étaient inadmissibles et touchaient déjà des prestations d’assurance-emploi. Ce n’était pas une erreur, c’était un critère de conception du programme, a dit le sous-ministre Graham Flack au Comité des comptes publics de la Chambre des communes : « Nous savions qu’en lançant la prestation, il était impossible, étant donné le temps dont nous disposions, de concilier les deux systèmes en temps réel. »
1.Au moment du lancement de la PCU et où personne ne s’attendait à « concilier les deux systèmes en temps réel », quand comptait-on parvenir à les concilier?
2.Quelles mesures (le cas échéant) a-t-on mises en place pour garantir que les deux systèmes puissent être conciliés?
3.Si aucune mesure n’a été mise en place à ce moment-là, quelles mesures a-t-on mises en place après le lancement pour concilier les systèmes?
4.À l’époque, a-t-on estimé le montant total des paiements inadmissibles qui seraient versés? Si ce n’était pas 500 millions de dollars, quel était ce montant? A-t-on fourni cette estimation au ministre? Si non, pourquoi pas?
5.Quel montant a-t-on récupéré jusqu’à maintenant?
6.En mai 2020, lorsqu’on apprit la nouvelle concernant les demandes frauduleuses de PCU, le Premier ministre a déclaré : « Bien sûr, il y aura quelques personnes qui présenteront une fausse demande et tenteront de frauder la situation. » Combien de personnes sont responsables du demi-milliard de dollars de paiements en trop? S’agit-il de quelques personnes, ou de plus de quelques personnes?
No 24.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Aviation royale canadienne (ARC) :
En août 2019, l’ancien ministre de la Défense Harjit Sajjan a annoncé un plan d’acquisition de deux autres hélicoptères de recherche et sauvetage (SAR) Cormorant ainsi que la modernisation des 14 autres hélicoptères de la flotte. Cependant, le projet aurait été mis en veilleuse en novembre 2020, dans l’attente d’un examen de l’ « accessibilité financière » du projet.
1.Cet examen est-il terminé?
2.Quel est l’état actuel du projet?
3.Si le projet est toujours sur la table, comment l’ARC prévoit-elle de déployer une flotte de Cormorant améliorée pour continuer à assurer un service de SAR efficace au Canada?
4.Les plans actuels prévoient-ils le déploiement d’une capacité accrue d’hélicoptères pour répondre aux urgences en matière de SAR dans la région de l’Arctique, plus précisément dans la région du passage du Nord-Ouest?
5.À l’heure actuelle, quelle est la date prévue de mise hors service de la flotte de Cormorant?
No 25.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’appli Alerte COVID :
1.Combien de fois l’appli Alerte COVID du gouvernement a-t-elle été téléchargée jusqu’à maintenant?
2.Combien compte-t-on actuellement d’utilisateurs actifs de l’appli Alerte COVID?
3.À quoi estime-t-on le pourcentage des téléphones actifs sur lequel on a téléchargé cette appli?
4.À quoi estime-t-on le pourcentage des téléphones capables de télécharger cette appli qui l’ont téléchargée jusqu’à maintenant?
5.Garde-t-on un relevé du nombre de personnes qui appliquent les mises à jour de l’appli Alerte COVID? Dans l’affirmative, combien de personnes ont mis à jour la dernière version de l’appli?
6.Combien d’avis d’exposition ont été envoyés jusqu’à maintenant?
7.Combien de personnes ont saisi la clé utilisable une seule fois dans l’appli après la confirmation de leur diagnostic de COVID-19?
8.Quels montants a-t-on dépensés jusqu’à maintenant en publicité visant à promouvoir l’utilisation de l’appli Alerte COVID et quelle forme la publicité a-t-elle prise?
9.Le gouvernement a-t-il demandé à Bell, Telus, Rogers ou tout autre opérateur d’envoyer des messages texte invitant leurs clients à télécharger l’appli? Les messages étaient-ils bilingues? Le gouvernement du Canada a-t-il demandé aux opérateurs de s’assurer que les messages texte soient bilingues?
No 26.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les travailleurs essentiels :
Le 14 février 2021, l’ancien ministre de la Sécurité publique Bill Blair a dit à la CBC : « Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada et aussi avec nos autorités sanitaires provinciales pour [envisager] la mise en place d’un système de tests réguliers afin de protéger ces travailleurs essentiels et ces camionneurs qui entrent au pays et aussi pour s’assurer qu’ils ne sont pas la source d’une nouvelle infection. »
1.Depuis le 14 février 2021, combien de tests rapides de dépistage le gouvernement du Canada a-t-il envoyés à la frontière canado-américaine afin de tester pour la COVID-19 les travailleurs essentiels et les camionneurs qui entrent au Canada? Comment ce nombre est-il ventilé par province?
2.Depuis le 14 février 2021, combien de tests rapides de dépistage a-t-on utilisés à la frontière canado-américaine afin de tester pour la COVID-19 les travailleurs essentiels et les camionneurs qui entrent au Canada? Comment ce nombre est-il ventilé par province?
3.Combien de ces travailleurs essentiels et camionneurs ont reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19? Comment ce nombre est-il ventilé par province?
No 27.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la COVID-19 :
1.Combien de cas de COVID-19 perthérapeutiques se sont produits jusqu’à maintenant chez les Canadiennes et les Canadiens pleinement vaccinés?
2.Quelle est la répartition de ces cas :
a)Par province/territoire
b)Par groupe d’âge
c)Par type de vaccin contre la COVID-19 reçu
3.Combien de ces cas perthérapeutiques sont survenus chez des Canadiennes et des Canadiens immunodéprimés ou ayant une maladie sous-jacente?
4.Combien de ces cas perthérapeutiques ont été hospitalisés au Canada?
5.Combien de ces cas perthérapeutiques sont décédés au Canada?
No 28.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les programmes d’urgence du gouvernement du Canada liés à la COVID-19 :
1.Quels montants chacun des ministères et organismes du gouvernement a-t-il dépensés au titre des services de consultants externes en ce qui concerne les programmes d’urgence du gouvernement du Canada liés à la COVID-19?
2.Pour les contrats connexes dans chaque ministère et organisme, veuillez fournir :
a)Le nom du particulier ou de la firme récipiendaire d’un contrat connexe
b)Le montant du ou des contrats
c)La date de commencement et la date de fin du contrat et
d)Un sommaire des travaux effectués en vertu du contrat.
No 29.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les vols au Canada transportant des passagers ayant la COVID-19 :
1.Jusqu’à ce jour, combien de vols au Canada avaient à leur bord au moins un passager ayant reçu un résultat de test positif pour la COVID-19?
2.Combien de ces vols étaient des vols nationaux et combien étaient des vols internationaux?
3.Combien de passagers ayant reçu un résultat de test positif pour la COVID-19 provenaient ou étaient en transit de destinations internationales?
4.Combien de passagers touchés ont reçu une communication des autorités en matière de santé publique pour les aviser de la présence, sur leur vol, d’une personne ayant reçu un résultat de test positif?
No 30.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la santé mentale :
Le 3 mai 2020, le Premier ministre a annoncé l’octroi de 240 millions de dollars consacrés à l’élaboration, à l’élargissement et au lancement d’outils virtuels en matière de soins et de santé mentale pour appuyer les Canadiens.
1. Quelles organisations de santé mentale au Canada ont été consultées avant cette annonce?
2. Quel montant de ces 240 millions de dollars a été dépensé jusqu’à maintenant et comment se répartit-il?
3. Quel montant de ce financement a été versé aux organismes de soins de santé mentale au Canada? Quels groupes ont reçu de l’argent? Comment a-t-on déterminé les montants précis alloués à chacun?
4. On lit dans le rapport bimensuel sur l’intervention d’urgence du gouvernement du Canada en réponse à la COVID-19 paru le 6 août 2020 ce qui suit : « Les travaux liés aux soins virtuels se poursuivent et des discussions sont en cours avec les provinces et les territoires. » Est-ce que des ententes sur les soins virtuels se sont conclues depuis avec toutes les provinces et tous les territoires? Si non, quelles provinces et quels territoires sont parvenus à des ententes avec le gouvernement fédéral? Quel montant de ces 240 millions de dollars a été alloué aux provinces et aux territoires jusqu’à maintenant?
5. Comment le gouvernement a-t-il fait la promotion du portail Espace mieux-être Canada? Quel montant a-t-on consacré à la publicité afin de faire connaître le portail auprès des Canadiens? Ces fonds proviennent-ils des 240 millions de dollars?
No 31.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la recherche sur la COVID-19 :
Le 24 mars 2021, le gouvernement du Canada a publié un Énoncé de politique sur la sécurité de la recherche dans lequel il met en garde le milieu de la recherche canadien — en particulier ceux dont les recherches portent sur la COVID-19 — contre les activités d’espionnage et d’ingérence étrangère.
On lit dans l’énoncé : « [Ces activités] menacent l’intégrité de l’entreprise canadienne de la recherche, de même que la sécurité nationale, la compétitivité et la prospérité économiques à long terme de notre pays. »
De plus, on y « encourage tous les membres du milieu de la recherche — y compris ceux du gouvernement, des établissements d’enseignement et du secteur privé — à prendre des précautions supplémentaires pour protéger la sécurité de leurs travaux de recherche, de leur propriété intellectuelle et de leur savoir ».
Cet énoncé donne suite à une déclaration du 14 septembre 2020 qui avertissait précisément les organismes participant à la recherche sur la COVID-19 d’être vigilants et attentifs aux menaces potentielles qui pèsent sur leur personnel et leur travail. Elle mentionnait « les agissements d’acteurs hostiles qui ciblent la recherche liée à la COVID-19 au Canada ».
1.Qu’est-ce qui a motivé l’avertissement de sécurité émis en septembre 2020? Cet avertissement était-il lié de quelque façon que ce soit à la collaboration malavisée et ratée entre le Canada et la Chine sur les vaccins, qui s’est effondrée peu après son annonce en mai 2020? La mise en garde de septembre 2020 a-t-elle été motivée par des soupçons ou des preuves d’espionnage par un État étranger?
2.Au total, combien de collaborations de recherche auxquelles participe le Canada sont menées avec des organisations dans des pays qui seraient considérés comme des acteurs potentiellement hostiles par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)? Qui sont ces acteurs?
3.Combien de collaborations de recherche auxquelles participe le Canada, portant précisément sur la COVID-19, sont menées avec des organisations dans des pays qui seraient considérés comme des acteurs potentiellement hostiles par le SCRS? Qui sont ces acteurs?
4.Des violations se sont-elles produites ou ont-elles été signalées à la suite de collaborations de recherche et, dans l’affirmative, combien?
5.A-t-on fourni une liste des acteurs les plus inquiétants, ou potentiellement inquiétants, à la communauté des chercheurs participant aux collaborations?
6.L’avertissement de sécurité cible en particulier les menaces provenant des intervenants humains et des cyberacteurs. Combien de violations peut-on qualifier d’humaines et combien d’entre elles des violations de cybersécurité?
7.Quelles mesures de sécurité étaient en place avant ces avertissements? Ont-elles été renforcées? Si oui, comment?
8.Dans un guide en ligne du gouvernement pour les chercheurs, intitulé Protégez votre recherche, on lit ce qui suit : « Certains pays voient le milieu universitaire, et la recherche et l’innovation connexes, comme une occasion de favoriser leurs propres intérêts. Ils visent à accroître leur prospérité économique aux dépens de celle d’autres pays, par l’entremise de l’espionnage ou d’autres moyens illicites. » En août 2020, après l’échec de l’entente sur les vaccins avec la Chine, Margaret McCuaig-Johnston, ancienne sous-ministre adjointe chargée de la collaboration avec la Chine sur les vaccins, a désigné spécifiquement la Chine comme un tel pays. Pourquoi le Canada s’est-il associé à la Chine pour la production de vaccins alors que nos fonctionnaires et nos services de renseignement savaient pertinemment qu’il s’agissait d’un acteur hostile se livrant à l’espionnage?
No 32.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Agence du revenu du Canada :
Le vérificateur général du Canada a révélé dans son rapport paru à l’automne 2017 que l’Agence du revenu du Canada (ARC) a bloqué plus de la moitié des appels reçus (soit environ 29 millions d’appels sur 53,5 millions) parce qu’elle était dans l’incapacité de traiter le volume élevé d’appels.
1.Combien d’appels l’ARC a-t-elle reçus en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021?
2.Combien de ces appels ont été bloqués, en nombre et en pourcentage?
3.Combien de ces appels ont été transférés à un agent, en nombre et en pourcentage?
4.Combien de ces appels ont été transférés au système de libre-service automatisé, en nombre et en pourcentage?
5.Combien de ces appels ont été transférés au système de libre-service automatisé et ont duré moins d’une minute parce que les appelants ont raccroché, en nombre et en pourcentage?
6.Combien de ces appels ont été transférés au système de libre-service automatisé et ont duré une minute ou plus, en nombre et en pourcentage?
No 33.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Agence du revenu du Canada :
En avril 2018, le réseau CBC a signalé que les taux des nouvelles cotisations d’impôt dans le Nord canadien étaient beaucoup plus élevés que la moyenne nationale. De 2014 à 2016, les taux des nouvelles cotisations s’établissaient entre 12 % et 15 % au Nunavut, entre 11 % et 14 % au Yukon et entre 13 % et 16 % dans les Territoires du Nord-Ouest, alors que le taux national des nouvelles cotisations était d’environ 4,6 % pendant la même période.
Quels étaient les taux des nouvelles cotisations d’impôt au Nunavut, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest en 2017, en 2018, en 2019 et en 2020?
No 34.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Agence du revenu du Canada (ARC) :
1.Est-ce que l’ARC fait le suivi du nombre de femmes habitant dans les maisons d’hébergement au Canada qui sont admissibles à la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) chaque année?
a)Si oui, combien d’entre elles reçoivent la PFCE chaque année depuis 2018, année où l’ombudsman des contribuables a publié un rapport sur les difficultés que rencontrent les femmes habitant dans les refuges pour ce qui est de l’accessibilité à cette prestation?
b)Si non, pourquoi pas?
2.En 2018, l’ARC a appuyé les trois recommandations présentées par l’ombudsman des contribuables dans le rapport Prestation dans les refuges.
a)Quels sont les progrès réalisés par l’ARC pour chacune des recommandations?
b)Comment ces progrès sont-ils mesurés?
No 35.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les renvois :
1.Suivi auprès du Service correctionnel du Canada (SCC)/de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) : La réponse que le SCC a fournie à la question no 88 inscrite au Feuilleton au cours de la 43e législature révèle que parmi les 254 délinquants étrangers avec un statut de déporté qui ont obtenu une libération conditionnelle 58 d’entre eux n’ont pas été expulsés.
a)Parmi ces 58 cas, combien sont le résultat d’un examen judiciaire? À part d’un examen judiciaire, y avait-il d’autres raisons expliquant la non-expulsion d’un délinquant? Dans l’affirmative, quelles étaient ces raisons?
b)Parmi les 58 délinquants non expulsés, combien ont été gardés dans la collectivité au lieu d’être en détention? Parmi ces 58 délinquants, combien ont été détenus par l’Immigration/l’ASFC? Combien ont été repris en change par le SCC?
c)Parmi ces 58 délinquants, combien purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité? Parmi ces 58 délinquants, combien purgeaient une peine pour infraction grave avec violence ou agression sexuelle?
d)À quelle agence revient la compétence première dans la gestion des délinquants étrangers qui ont obtenu la libération conditionnelle, mais qui n’ont pas été expulsés?
e)Depuis qu’on a fourni la réponse à la question no 88, est-ce que des délinquants parmi les 58 ont été expulsés?
2.Suivi à SCC/ASFC/Affaires mondiales : En ce qui a trait à de nombreux pays (Colombie, Soudan, Somalie et Éthiopie), il n’y a eu aucune expulsion depuis 2015. Concernant d’autres pays (p. ex. la Jamaïque et le Vietnam), on n’a pas réussi à effectuer d’expulsions.
a)Est-ce qu’on met les membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada spécifiquement au courant des pays où la libération conditionnelle pour expulsion se termine par le renvoi ou de ceux où, souvent, le renvoi ne donne pas lieu à l’expulsion? Si non, pourquoi pas?
b)Quelles mesures précises a-t-on prises en ce qui concerne l’incapacité ou les difficultés à expulser des délinquants vers certains pays?
c)A-t-on soulevé la question auprès du gouvernement de la Colombie, de l’Éthiopie, du Vietnam ou de la Jamaïque? Comment chacun de ces pays a-t-il répondu?
No 36.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Affaires mondiales Canada :
Depuis le 1er janvier 2016 à ce jour, quels diplomates canadiens ont reçu une rémunération supérieure à l’échelle des salaires officielle et quels sont le poste et l’échelle salariale de ces personnes?
No 37.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le ministère de la Défense nationale (MDN) :
En mars 2020, on estimait que, depuis 2015-2016, la Défense nationale n’avait pas utilisé près de 250 millions de dollars consacrés aux travaux de maintenance et de réfection au sein du ministère.
1.Le MDN est-il d’accord que les retards au titre des réparations des infrastructures représentent environ 250 millions de dollars? Dans la négative, quelle est l’estimation actuelle de l’arriéré des réparations?
2.Quelle est la proportion des biens immobiliers, dont l’entretien incombe au MDN, qui sont utilisés par le ministère? La Défense nationale a-t-elle effectué une telle évaluation?
3.Un audit interne réalisé en 2016 a révélé que les pannes électriques, les refoulements d’égout et d’autres perturbations risquaient de menacer les opérations ainsi que la santé et la sécurité des hommes et des femmes des Forces armées canadiennes. Comment le MDN a-t-il réglé les enjeux soulevés dans cet audit?
4.En octobre 2013, l’ancien gouvernement conservateur a lancé le renouvellement de la Défense, une stratégie visant à trouver des façons d’augmenter l’efficience et de réinvestir l’argent ainsi économisé dans la Défense. En 2015, les Libéraux promettaient dans leur plateforme électorale de faire de la transformation de la Défense une priorité, mais cet engagement n’a jamais été repris dans les lettres de mandat du ministre de la Défense nationale. Dans quelle mesure a-t-on atteint les objectifs suivants, énoncés à l’origine dans l’Initiative de renouvellement de la Défense?
a)Réinvestir de 750 millions à 1 200 millions de dollars par année dans des initiatives de grande priorité d’ici 2017-2018.
b)Établir de nouvelles priorités à l’interne en réaffectant de 2 800 à 4 800 militaires et employés civils à des fonctions importantes au sein d’une organisation donnée ou ailleurs à la Défense.
c)« […] rationaliser le portefeuille des biens immobiliers pour qu’il soit efficient, efficace, pertinent sur le plan opérationnel, abordable et durable et qu’il appuie les rôles et les missions des Forces armées canadiennes ».
No 38.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les documents classifiés ou protégés :
1.Dans l’ensemble du gouvernement du Canada, du 1er janvier 2020 jusqu’à ce jour, combien de documents ont été manipulés ou entreposés d’une manière qui ne respecte pas les exigences correspondant au niveau de sûreté du document?
2.Dans quels ministères ou organismes du gouvernement a-t-on constaté la plus grande incidence de manipulation ou d’entreposage inadéquat de documents du 1er janvier 2020 jusqu’à ce jour?
3.Du 1er janvier 2020 à ce jour, a-t-on révoqué des habilitations de sécurité liées à la manipulation de ces documents? Dans l’affirmative, combien?
4.Quels conseils sur la manipulation de ces documents a-t-on donné aux fonctionnaires qui font du télétravail pendant la pandémie de COVID-19?
5.Comment les organismes et ministères gouvernementaux font-ils pour effectuer à distance des contrôles de sécurité sur la manipulation adéquate des documents?
6.Est-ce que des documents portant la mention « PROTÉGÉ C », « CONFIDENTIEL », « SECRET » ou « TRÈS SECRET » ont été manipulés par des fonctionnaires en télétravail pendant la pandémie de COVID-19? Dans l’affirmative, combien et de quels ministères ou organismes provenaient ces documents?
No 39.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la publicité gouvernementale :
1.Depuis avril 2018, quel montant les ministères et organismes du gouvernement du Canada ont-ils dépensé au titre de la publicité, des promotions et des messages et vidéos commandités sur Facebook et Instagram?
2.Combien ces dépenses sont-elles ventilées par ministère et par organisme du gouvernement?
3.Quel montant les ministères et organismes du gouvernement du Canada ont-ils dépensé au titre de la publicité, des promotions et des messages et vidéos commandités sur Facebook et Instagram concernant spécifiquement la pandémie de COVID-19?
4.À combien s’élève le montant de TPS que le gouvernement du Canada a perçu auprès de Facebook et Instagram sur les annonces parues sur ces plateformes?
No 40.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les saisies de fentanyl par les organismes canadiens d’exécution de la loi :
1.Quelle quantité de fentanyl les autorités canadiennes d’exécution de la loi ont-elles saisi en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021?
2.Quelle est la valeur marchande approximative de la quantité de fentanyl saisi?
3.Comment la quantité de fentanyl saisi en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021 se répartit-elle selon le pays d’origine?
4.Quelle est la concentration moyenne des échantillons de fentanyl saisi que Santé Canada a analysés en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021? Quelle était la concentration la plus élevée?
5.Quel est le pays d’origine du fentanyl saisi présentant la concentration la plus élevée que Santé Canada a analysé en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021?
6.En mars 2017, le surintendant principal intérimaire Andris Zarins (directeur général, Centres fédéraux de coordination et Opérations secrètes, Police fédérale, Gendarmerie royale du Canada) a dit au Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles : « En ce qui concerne la Chine, la GRC a récemment renouvelé un protocole d’entente avec le ministère chinois de la Sécurité publique, protocole qui améliore la collaboration entre les deux organismes d’application de la loi. Il renforce la coopération en matière de prévention de la criminalité et dans le cadre d’enquêtes criminelles mettant en cause des drogues illicites, la criminalité trinationale et la contrebande. La Chine s’est engagée à collaborer avec le Canada et d’autres partenaires internationaux pour contrer l’exportation de fentanyl, notamment en inscrivant plusieurs analogues du fentanyl dans la liste des substances réglementées par la législation chinoise et en enquêtant sur les pistes que lui fournissent les forces de l’ordre canadiennes. »
a)Ce protocole d’entente est-il toujours en vigueur? Si non, quand a-t-il pris fin et pourquoi?
No 41.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le programme de rachat d’armes à feu du gouvernement du Canada :
1.Comment IBM Canada a-t-elle été choisie pour élaborer le cadre du programme de rachat d’armes à feu du gouvernement du Canada? Quels critères a-t-on utilisés pour attribuer ce contrat à IBM? Lors de l’attribution de ce contrat, le gouvernement du Canada a-t-il tenu compte des expériences antérieures avec IBM, notamment en ce qui concerne le système de rémunération Phoenix?
2.Le 14 mai 2021, le contrat d’IBM avec Sécurité publique Canada a augmenté de 395 688,37 $ pour s’établir au coût estimatif révisé de 1 573 148,37 $.
a)Quelle est la raison de cette augmentation?
b)Le contrat d’IBM a-t-il augmenté ou diminué depuis mai 2021? Dans l’affirmative, quel est l’actuel coût estimatif révisé et quelles sont les raisons (ou la raison) expliquant la modification au contrat?
3.Quel montant le Secrétariat du rachat d’armes à feu a-t-il dépensé à ce jour? Quelle est la ventilation de ces dépenses?
4.Combien a-t-on affecté de membres du personnel de Sécurité publique Canada au programme de rachat d’armes à feu ?
5.En juin 2021, le directeur parlementaire du budget a signalé qu’il pourrait coûter jusqu’à 756 millions de dollars pour racheter près de 518 000 armes à feu. Le gouvernement du Canada remet-il en question ces chiffres?
No 42.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la protection incendie dans les communautés des Premières Nations :
Un audit fédéral a révélé qu’en juillet 2016, 53 communautés des Premières Nations ne disposaient pas de ressources adéquates pour lutter contre les incendies. À ce moment-là, 14 de ces communautés étaient classées dans la catégorie des « endroits mal desservis » et 39 communautés étaient classées dans la catégorie des « endroits à services limités ».
1.À l’heure actuelle, combien de communautés des Premières Nations sont classées dans la catégorie des « endroits mal desservis »?
a)Dans quelles provinces sont-elles situées?
b)Depuis combien de temps sont-elles classées ainsi?
2.À l’heure actuelle, combien de communautés des Premières Nations sont classées dans la catégorie des « endroits à services limités »?
a)Dans quelles provinces sont-elles situées?
b)Depuis combien de temps sont-elles classées ainsi?
3.La Stratégie commune de protection des Premières Nations contre les incendies a pris fin le 31 mars 2021. Quand une stratégie actualisée devrait-elle être mise en place?
4.Que fait Services aux Autochtones Canada, le cas échéant, pour obtenir des renseignements sur le nombre de décès causés par des incendies résidentiels dans les communautés des Premières Nations du Canada?
No 43.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le travail forcé :
1. Depuis le 1er juillet 2020, combien a-t-on empêché d’expéditions de biens issus en tout ou en partie du travail forcé d’entrer au Canada?
2. De quels pays provenaient ces expéditions?
3. À combien estime-t-on la valeur de ces expéditions?
4. Combien a-t-on empêché de marchandises importées qui sont issues du travail forcé et de l’esclavage des Ouïghours d’entrer au Canada? À combien estime-t-on la valeur de ces importations?
5. Depuis le 1er juillet 2020, combien d’entreprises a) qui s’approvisionnent directement ou indirectement au Xinjiang ou auprès d’entités qui dépendent de la main-d’œuvre ouïghoure, 2) qui sont établies au Xinjiang ou 3) qui cherchent à s’engager sur le marché au Xinjiang ont signé la Déclaration d’intégrité sur la conduite des affaires avec des entités du Xinjiang avant de recevoir des services et du soutien du Service des délégués commerciaux?
No 44.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les collectivités autochtones :
1.Combien de systèmes de stockage de produits pétroliers essentiels qui sont situés dans des collectivités autochtones à travers le Canada ne sont pas conformes aux normes et règlements fédéraux?
2.Quel est le pourcentage de ces systèmes non conformes par rapport au nombre total de systèmes de stockage de produits pétroliers situés dans les collectivités autochtones à travers le Canada?
3.Le gouvernement du Canada a-t-il un échéancier pour rendre conformes aux normes et règlements fédéraux les systèmes de stockage de produits pétroliers essentiels qui sont situés dans les collectivités autochtones? Si oui, quel est cet échéancier?
No 45.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant des articles de journaux rédigés par les ministères et organismes du gouvernement :
1.En 2020 et jusqu’à maintenant en 2021, combien le gouvernement du Canada a-t-il payé pour faire publier des articles de presse écrits par des employés du gouvernement?
2.Quels ministères ou organismes ont payé pour la distribution de ces articles, et combien ont-ils payé au total?
3.Dans quels journaux ces articles sont-ils parus?
No 46.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les plaintes de harcèlement au sein du gouvernement du Canada :
1.Combien de plaintes de harcèlement sur le lieu de travail ont été déposées au sein des ministères, des organismes ou d’autres entités du gouvernement du Canada en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021?
2.Parmi ces plaintes, combien ont franchi les cinq étapes de la procédure de plainte pour harcèlement en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021 (accuser réception de la plainte, étudier la plainte, passer en revue les options, prendre une décision et rétablir le bien-être au sein du milieu de travail)?
3.Quels ministères, organismes ou autres entités occupaient les cinq premières places pour ce qui est du dépôt de plaintes pour harcèlement au sein du gouvernement du Canada en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021?
4.Au sein du gouvernement du Canada, combien de cas d’agressions relevant du Code criminel, y compris les agressions sexuelles et le harcèlement criminel, ont été transmis aux autorités compétentes en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021?
5.Quels montants ont été versés en règlements au sein des ministères, organismes ou autres entités du gouvernement du Canada en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021?
6.Combien de personnes ont reçu ces règlements en 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et à ce jour en 2021?
No 47.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les résidences situées au lac Harrington :
1.Quand le « chalet du gardien », construit en 1850, a-t-il été déménagé et renommé « maison du gardien »?
2.Le Premier ministre, le Cabinet du Premier ministre et (ou) le Bureau du Conseil privé ont-ils pris part à la décision de déménager le chalet du gardien?
3.Quels sont les coûts détaillés liés au déménagement du chalet du gardien et des rénovations de la maison du gardien?
4.Quel budget est alloué aux rénovations de la maison principale?
5.Quel est le délai pour l’achèvement des rénovations?
No 48.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Programme de crédit pour les secteurs très touchés (PCSTT) :
1.Combien de demandes de prêt en vertu du PCSTT a-t-on reçues jusqu’à maintenant? Comment sont-elles ventilées par industrie et par province/territoire?
2.Combien de demandes de prêt en vertu du PCSTT a-t-on approuvées jusqu’à maintenant? Comment sont-elles ventilées par industrie et par province/territoire?
3.Les prêts en vertu du PCSTT s’établissent de 25 000 $ à 1 million de dollars pour les entreprises admissibles.
a)Quel est le montant du prêt moyen en vertu du PCSTT?
b)Quel est le montant du prêt moyen par industrie en vertu du PCSTT?
c)Quel est le montant du prêt moyen par province/territoire en vertu du PCSTT?
d)Combien d’entreprises au Canada ont reçu un prêt au montant maximum de 1 million de dollars?
e)Combien d’entreprises au Canada ont reçu un prêt au montant minimum de 25 000 $?
4.Quand les prêts en vertu du PCSTT seront-ils mis à la disposition des nouvelles entreprises qui ont démarré en 2020?
No 49.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’itinérance chez les anciens combattants canadiens :
1. On lit dans le budget de 2021 : « À l’heure actuelle, on compte environ 3 000 vétérans sans abri au Canada. » Ce chiffre précède-t-il la pandémie de COVID-19? Le gouvernement du Canada considère-t-il toujours que ce chiffre est exact?
2. Quel impact la pandémie de COVID-19 a-t-elle eu sur le nombre de vétérans sans abri à travers le Canada et sur l’appui qui leur est offert par Anciens Combattants Canada?
3. Le budget de 2021 indique aussi qu’il fournira « […] un financement de 45 millions de dollars sur deux ans, à Emploi et Développement social Canada, à compter de 2022-2023, pour mettre à l’essai un programme visant à réduire le nombre de vétérans en situation d’itinérance à l’aide du versement de suppléments de loyer et de la prestation de services complets pour les vétérans sans abri comme le counseling, le traitement de la toxicomanie et l’aide à trouver un emploi. » Combien d’anciens combattants recevront-ils de l’aide par l’entremise de ce programme pilote?
4. Le gouvernement du Canada a-t-il fixé une date ou un objectif pour mettre fin à l’itinérance des vétérans? Dans l’affirmative, quelle est cette date? Dans le cas contraire, pourquoi pas?
No 50.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Huawei :
1.Depuis 2016, combien de ministères, d’organismes, de conseils subventionnaires ou d’autres entités du gouvernement du Canada ont conclu des partenariats ou octroyé des contrats à Huawei?
2.Pour chacun de ces contrats ou partenariats, le gouvernement peut-il donner les renseignements suivants?
a)La date
b)Le montant
c)Le début et la fin du contrat
d)La description des biens et services fournis
e)Si le contrat a fait l’objet d’un appel d’offres ou d’un marché unique
f)Si une vérification de sécurité a été effectuée en relation avec le contrat
3.Quelle est la valeur totale de tous les contrats ou partenariats conclus avec Huawei depuis 2016?
No 51.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la traite des personnes :
1.On lit dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées paru en 2019 que même si les femmes autochtones ne formaient que 4 % de la population en 2016, elles représentaient près de 50 % des victimes de la traite des personnes. Ce chiffre est-il toujours exact? Si non, à quoi s’établit-il?
2.Comment le gouvernement du Canada a-t-il donné suite aux enjeux soulevés dans le rapport final en ce qui concerne la traite des personnes? En particulier :
a)Les difficultés de coopération entre les services de police en raison du partage des compétences
b)Le manque de données fiables sur les réseaux de traite des personnes
c)Le manque de données fiables sur les méthodes de recrutement dans les zones visées par les trafiquants.
2. En septembre 2019, le gouvernement du Canada a rétabli la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, annulée en 2016. Quelle portion du montant de 75 millions de dollars en vertu de la stratégie servira à protéger directement les femmes et les filles autochtones contre la traite des personnes? Comment ces fonds sont-ils répartis?
3.L’annonce faite en septembre 2019 prévoyait l’engagement suivant : « Services publics et Approvisionnement Canada assurera que la chaîne d’approvisionnement du gouvernement fédéral continue de promouvoir des comportements éthiques. »
a)Combien de fournisseurs fédéraux ont vu leurs contrats annulés en lien avec la traite des personnes depuis septembre 2019?
b)Quel est le nombre et la valeur de ces contrats annulés?
c)Comment SPAC contrôle-t-il la conformité chez ses fournisseurs pour s’assurer que la chaîne d’approvisionnement des marchés publics fédéraux est exempte de la traite des personnes?
No 52.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les brise-glaces :
Le gouvernement du Canada a indiqué qu’il ferait l’acquisition du navire Mangystau-2, qui se trouve actuellement dans un port d’attache au Turkménistan. Le navire effectuera des tâches de déglaçage ainsi que d’entretien des bouées de navigation dans les régions des Grands Lacs, du Saint-Laurent et de l’Atlantique. Il est actuellement classé comme un bateau de lutte contre les incendies avec une jauge brute de 1 800 tonnes.
1. À combien estime-t-on actuellement le coût total pour l’acquisition de ce navire et sa mise à niveau? Quel est le plafond de financement de ce projet?
2. Comment l’acquisition de ce navire s’inscrit-elle dans les autres projets de la Garde côtière, notamment l’acquisition prévue de brise-glaces moyens et de navires polyvalents? Quelles capacités spécifiques (navires) remplacera-t-il, et est-ce que les retards dans le projet de brise-glaces moyen ou le projet de navire polyvalent ont nécessité l’acquisition de ce navire?
3. Ce navire a été achevé en 2010. Quels travaux de déglaçage a-t-il entrepris depuis son entrée en service? A-t-il toujours été exploité dans le sud de la mer Caspienne, où les eaux restent généralement libres de glace? Pourquoi estime-t-on que ce navire est adapté à l’exploitation dans les eaux canadiennes, en particulier en tant que brise-glaces?
4. Combien de temps faudra-t-il à ce navire pour transiter vers le Canada? Quels sont les coûts de ce transit? Quels seront les coûts liés au transit de ce navire par les canaux intérieurs russes jusqu’à la mer Noire?
5. Quelles sont les conditions d’acquisition de ce navire? S’agit-il d’un contrat à fournisseur unique et, dans l’affirmative, pourquoi en a-t-on décidé ainsi? Pourquoi a-t-on choisi Atlantic Towing pour ce contrat et y avait-il d’autres soumissionnaires pour ce travail? Si oui, quelles étaient ces entreprises?
No 53.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les réponses fournies par le ministère des Pêches et des Océans à la question No 28 inscrite au Feuilleton au cours de la 43e législature :
1.La question 2 est restée sans réponse. Nous la répétons : « Le gouvernement a envoyé une demande d’information aux chantiers canadiens pour évaluer leur capacité de construire le brise-glaces Diefenbaker qui remplacera le Louis S. St-Laurent. Pourquoi le gouvernement a-t-il d’abord retiré le Diefenbaker au chantier Seaspan en juin 2019 pour ensuite émettre une demande d’information, incluant Seaspan, huit mois plus tard? Pourquoi a-t-il fallu au gouvernement huit mois pour émettre cette demande d’information, après avoir retiré le brise-glaces Diefenbaker au chantier Seaspan, alors que ce projet est clairement extrêmement urgent? Comment expliquer que le gouvernement ait pris quatre ans, depuis son entrée en fonction en novembre 2015, pour émettre cette demande d’information concernant le remplacement du Louis S. St-Laurent? »
2.La question 3 portait sur le chemin critique et les jalons rattachés à la construction du brise-glaces polaire prévu. Le ministère a répondu : « La Garde côtière collabore avec Services publics et Approvisionnement Canada afin d’examiner les possibilités pour l’approvisionnement en temps opportun du brise-glace polaire dans le but de satisfaire aux exigences opérationnelles. […] Au bout du compte, les échéanciers liés à la construction d’un brise-glace polaire varieront en fonction de l’approche d’approvisionnement, étant donné que les cahiers et les calendriers de construction des chantiers navals diffèrent. »
Depuis, le gouvernement a fixé un nouvel objectif, à savoir la construction de deux brise-glace polaires (un au chantier Davie et un au chantier Seaspan), le premier devant entrer en service en 2030. Comment a-t-il choisi cette date précise? Le gouvernement dispose-t-il d’un chemin critique avec des jalons clairs pour garantir la réalisation de cet objectif? S’il n’y a pas de chemin critique, comment le gouvernement a-t-il pu choisir l’objectif de « 2030 » sans un tel chemin? Si un chemin critique existe, veuillez fournir ce chemin pour couvrir la période allant jusqu’à la fin de 2030 pour le premier brise-glace et le chemin critique pour le deuxième brise-glace.
3.Concernant la question 4, on lit dans la réponse que l’estimation des coûts de construction du brise-glaces polaire « est assujettie au secret du Cabinet ». Comment le gouvernement a-t-il pu alors juger bon de fournir une estimation des coûts des Navires de combat canadiens (NCC), tout en refusant de fournir une estimation pour le brise-glaces polaire? L’estimation des coûts des NCC n’est-elle pas aussi assujettie au secret du Cabinet? Le Parlement est responsable de voter des fonds pour tous les projets que propose le gouvernement. Ainsi, lorsque les parlementaires demandent des estimations des coûts de certains projets, ils devraient les recevoir afin que le Parlement puisse remplir son rôle constitutionnel. Veuillez fournir les estimations des coûts généraux et actuels de la construction des deux brise-glaces polaires prévus.
4.On lit dans la réponse à la question 5 que le dernier brise-glaces moyen n’entrera pas en service avant 2038-2039. Le gouvernement peut-il assurer au Parlement que les brise-glaces provisoires qu’il acquerra seront en mesure de satisfaire aux exigences en matière de déglaçage jusqu’à ce que le dernier brise-glace moyen entre en service? Le gouvernement croit-il que des prolongations supplémentaires de la durée de vie des actuels brise-glaces seront nécessaires, malgré l’acquisition des brise-glaces provisoires? Si oui, veuillez faire part de ces plans.
5.La question 6 est restée sans réponse. En conséquence, nous la reprenons, l’ayant révisée pour tenir compte du fait que le gouvernement a raté l’objectif de négocier un accord-cadre avec les Chantiers maritimes Davie avant la fin de 2020 et fixé un nouvel objectif de 2021 : Le gouvernement est-il en voie de respecter son objectif révisé en vue de la négociation d’un accord-cadre avec les Chantiers maritimes Davie d’ici la fin de 2021? Si non, quel est le nouvel objectif? À quel moment commencera la construction du premier brise-glaces moyen?
6.On demandait à la question 8 combien de fois le ministre chargé de la Garde côtière canadienne a rencontré le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement depuis 2015 afin de discuter du projet du brise-glaces de classe polaire ou du projet de brise-glaces moyens. Le ministère a répondu que les ministres se réunissent « régulièrement » pour discuter du renouvellement de la flotte. À combien de reprises les ministres se sont-ils réunis en 2020 et en 2021 dans le but de discuter de ces projets, soit en personne ou par vidéo/téléphone?
No 54.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le renvoi d’immigrants refusés :
1.On lit dans le Rapport 1 des Rapports du vérificateur général du printemps 2020 : « En avril 2019, nous avons déterminé qu’il y avait environ 50 000 étrangers visés par une mesure de renvoi exécutoire. Les deux tiers de ces mesures (soit 34 700 cas dans l’inventaire des personnes recherchées) concernait des individus dont on avait perdu la trace. » Que fait le gouvernement pour déterminer ce qu’il est advenu de ces 34 700 personnes disparues?
2.À l’heure actuelle, combien d’étrangers faisaient l’objet d’une mesure de renvoi exécutoire? Combien d’entre eux sont des personnes introuvables? Combien d’entre eux sont associés à la criminalité? Combien ont fait l’objet d’une condamnation criminelle au Canada? Combien ont purgé des peines dans des prisons provinciales? Combien ont purgé des peines fédérales? Combien ont obtenu leur libération d’un établissement correctionnel alors qu’ils étaient visés par un ordre de déportation et sont maintenant introuvables?
3.L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a cessé de procéder aux renvois d’immigrants refusés en mars 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. Combien a-t-on effectué de renvois depuis que l’ASFC a repris ces opérations en novembre 2020?
4.Que fait le gouvernement du Canada afin de régler le problème de la qualité des données utilisées dans le système de renvois des immigrants refusés, problème souligné par le vérificateur général dans son rapport? Quelle a été l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les plans de l’ASFC afin d’assurer la saisie opportune et précise d’information à l’appui des renvois, que ce soit par la mise à niveau du système ou de mesures de formation supplémentaires?
5.L’ASFC est-elle en voie d’atteindre ses objectifs en matière de renvois dans une proportion d’au moins 80 % pour l’exercice 2020-2021?
No 55.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les contrats du gouvernement du Canada :
1.Depuis 2016, combien de ministères, d’organismes ou d’autres entités du gouvernement du Canada ont conclu des partenariats ou octroyé des contrats à des influenceurs des médias sociaux ou influenceurs numériques en matière de contenu commandité?
2.Pour chacun de ces contrats ou partenariats, le gouvernement peut-il donner les renseignements suivants?
a)La date
b)Le montant
c)Le début et la fin du contrat
d)La description des biens et services fournis
e)Si le contrat a fait l’objet d’un appel d’offres ou d’un marché unique
f)Si le contrat a précisé que le contenu doit être identifié comme étant commandité
3.Quelle est la valeur totale de tous les contrats ou partenariats conclus avec des influenceurs des médias sociaux ou des influenceurs numériques depuis 2016?
No 56.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Banque de l’infrastructure :
1. Depuis 2017, combien la Banque de l’infrastructure a-t-elle versé dans chaque catégorie?
a) Prestations de cessation d’emploi
b) Primes au rendement ou prestations d’incitation à court terme
c) Primes au rendement ou prestations d’incitation à long terme
d) Toute autre prime discrétionnaire
2. Quel est le montant total que la Banque de l’infrastructure a versé sous toutes les formes de rémunération depuis 2017?
No 57.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Internet haute vitesse :
1.Depuis novembre 2015, quels ministères, organismes, tribunaux ou autres entités du gouvernement du Canada ont annoncé des occasions d’emploi citant l’accès à Internet haute vitesse comme condition d’emploi d’un poste? Lesquels ont annoncé des occasions d’emploi dans les 12 derniers mois?
2.Combien a-t-on annoncé de postes prévoyant cette exigence depuis novembre 2015? Combien d’entre eux ont été annoncés dans les 12 derniers mois?
3.Combien de Canadiens et de Canadiennes le gouvernement du Canada estime-t-il sont incapables de répondre à ces offres d’emploi en raison de l’impossibilité d’avoir accès à Internet haute vitesse?
No 58.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le commerce interprovincial :
1.À l’heure actuelle, qu’est-ce que les obstacles au commerce interprovincial coûtent chaque année à l’économie canadienne, en dollars ainsi qu’en pourcentage du PIB?
2.Quelles sont les mesures concrètes prises par le gouvernement du Canada depuis 2016 afin d’améliorer le commerce intérieur au sein du Canada?
3.Le gouvernement peut-il indiquer les obstacles spécifiques au commerce entre les provinces qu’il a démantelés au cours de la dernière année?
4.Le gouvernement du Canada a-t-il mis en œuvre des recommandations du rapport du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce paru en 2016 et intitulé Des murs à démolir : Démantèlement des barrières au commerce intérieur au Canada? Dans l’affirmative, quelles sont ces recommandations? Dans la négative, pourquoi pas?
5.Quelles provinces permettent le transport interprovincial de l’alcool en vertu des modifications à la Loi sur l’importation des boissons enivrantes apportées en 2012 et 2014?
6.Est-ce que la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation de l’Accord de libre-échange canadien est en voie de respecter les échéances liées à l’achèvement de son travail dans chacun des secteurs de son plan daté de septembre 2020?
7.Le 19 juillet 2018, l’honorable Dominic LeBlanc déclarait, à la suite de sa nomination comme ministre des Affaires intergouvernementales, qu’il voulait simplifier le commerce interprovincial.
a)Quels sont les gestes concrets posés par le ministre LeBlanc pour simplifier le commerce interprovincial au cours des trois dernières années?
b)Le gouvernement a-t-il fait un estimé des retombées des gestes concrets posés par le ministre LeBlanc? Peut-il fournir les données à cet effet?
c)Quel est le plan du ministre LeBlanc pour simplifier le commerce interprovincial?
No 59.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’arrêt R. c. Jordan de la Cour suprême du Canada rendu en juillet 2016 :
1.Combien d’affaires criminelles ont été suspendues en 2020 et jusqu’à maintenant en 2021 en vertu des lignes directrices énoncées dans l’arrêt Jordan, selon une répartition par province et par territoire?
2.Combien y a-t-il de demandes de suspension d’affaires criminelles en vertu des lignes directrices énoncées dans l’arrêt Jordan en attente dans chaque province et territoire?
3.Le ministère de la Justice fait-il le suivi du nombre d’affaires criminelles qui risquent la suspension dans chaque province et territoire en vertu des lignes directrices énoncées dans l’arrêt Jordan? Dans l’affirmative, combien d’affaires dans chaque province et territoire approchent le délai de 18 mois? Combien d’affaires approchent le délai de 30 mois?
No 60.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la nomination des juges :
1.Le budget de 2017 prévoyait 55 millions de dollars sur cinq ans et 15,5 millions de dollars annuellement par la suite afin de créer 28 nouveaux postes de juge de nomination fédérale. Combien a-t-on créé de ces postes jusqu’à ce jour? Où sont-ils situés?
2.Le budget de 2018 prévoyait 77,2 millions de dollars sur quatre ans pour appuyer l’expansion des tribunaux unifiés de la famille, à compter de 2019-2020, afin de créer 39 nouveaux postes de juge en Alberta, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Combien a-t-on créé de ces postes jusqu’à ce jour? Où sont-ils situés?
3.Le budget de 2018 prévoyait 17,1 millions de dollars sur cinq ans pour la création de sept postes de juge en Saskatchewan et en Ontario. Combien a-t-on créé de ces postes à ce jour? Où sont-ils situés?
No 61.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Bibliothèque et Archives Canada :
1. Est-ce que Bibliothèque et Archives Canada surveille la pratique du retrait et/ou de l’interdiction de livres par les bibliothèques, les librairies et/ou les commissions scolaires à travers le Canada?
a) Si oui, combien de livres a-t-on interdits depuis 2016? Quels sont leurs titres?
b) Si non, pourquoi pas?
2. Depuis 2016, combien de bibliothèques, de librairies et/ou de commissions scolaires ont demandé conseil à Bibliothèque et Archives Canada à propos de la remise en question ou de l’interdiction de livres? Quels conseils Bibliothèque et Archives Canada a-t-elle fournis à cet effet?
3. Le gouvernement du Canada a-t-il fait part à Bibliothèque et Archives Canada de sa position sur la manière d’aborder les restrictions signalées aux droits garantis par la Charte à la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse et des autres communications médiatiques? Si oui, quel message a-t-il émis?
No 62.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE) :
1.Combien de compagnies et d’associations industrielles ont communiqué avec les bureaux de ministres et les ministères pour signaler des problèmes associés au CUGE ou demander des modifications à ce crédit? En particulier, combien ont communiqué avec les ministres suivants ou avec leur bureau/ministère depuis le lancement du CUGE?
a)Premier ministre
b)Vice-première ministre
c)Ministre des Finances
d)Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie
e)Ministre des Transports
f)Ministre des Ressources naturelles
2.Le gouvernement peut-il indiquer, pour chaque secteur d’activité ci-dessous, le nombre de compagnies et d’associations industrielles qui ont communiqué avec le gouvernement du Canada relativement à des modifications au CUGE?
a)Aérospatiale
b)Sociétés aériennes
c)Secteur manufacturier
d)Pétrole et gaz
e)Ventes au détail
f)Tourisme/Hébergement
3.Combien de demandes ont été reçues en vertu du programme du CUGE?
No 63.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la canalisation no 5 d’Enbridge :
Depuis novembre 2020, combien de représentants du gouvernement du Canada se sont entretenus directement, en personne ou par vidéo/téléphone, avec la gouverneure Gretchen Whitmer du Michigan à propos de la canalisation no 5 d’Enbridge? Veuillez fournir les dates et le nom du ministre du Cabinet ou de tout autre représentant du gouvernement du Canada qui s’est entretenu directement avec la gouverneure à propos de la canalisation no 5 d’Enbridge.
No 64.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les litiges :
1.Combien d’actions en justice impliquant le gouvernement du Canada sont-elles actuellement en instance?
2.Parmi ces actions en justice en instance, combien d’entre elles citent le gouvernement du Canada comme défendeur ou requérant?
3.Quelle est la responsabilité possible de toutes les requêtes contre le gouvernement du Canada?
4.Pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021, quel montant d’argent le ministère de la Justice a-t-il versé à des cabinets ou représentants légaux externes? Combien de cabinets juridiques et agents légaux ont reçu ces fonds et qui étaient les dix premiers récipiendaires?
5.Pour l’exercice en cours, quel montant a-t-on dépensé jusqu’à maintenant au titre de cabinets juridiques et autres agents légaux externes?
No 65.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les centres de soins de longue durée pour personnes handicapées :
Lors de la réunion du comité plénier du Sénat, le 1er mai 2020, on a demandé à la ministre Carla Qualtrough si elle connaissait le nombre d’établissements pour personnes handicapées au Canada qui ont subi une éclosion de la COVID-19 et si elle effectuait un suivi par rapport à ces cas. La ministre a répondu : « Pour ce qui est du suivi, malheureusement, je ne pourrais vous répondre avec certitude. Je pourrais vous donner des exemples anecdotiques, mais je ne serais pas en mesure de vous donner des chiffres rigoureux. J’ai entendu des histoires horribles. »
1.Est-ce qu’un ministère ou organisme du gouvernement du Canada a effectué un suivi du nombre d’éclosions de la COVID-19 dans les centres de soins de longue durée pour personnes handicapées au Canada? Dans l’affirmative, combien d’éclosions se sont déclarées, au total et par province?
2.Combien de cas de la COVID-19 sont liés à des éclosions dans les centres de soins de longue durée pour personnes handicapées, chez le personnel et chez les résidents, au total et par province?
3.À quel ministère ou organisme du gouvernement revient la responsabilité d’effectuer le suivi de ces éclosions? Ces renseignements sont-ils communiqués à Emploi et Développement social Canada?
No 66.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le système de justice militaire canadien :
1.Dans son rapport paru au printemps 2018, le vérificateur général du Canada a révélé que des retards dans le processus de justice militaire ont contribué à ce que 10 causes soient abandonnées ou ne soient pas portées devant une cour martiale. Combien de causes ont été abandonnées dans des circonstances similaires depuis la publication du rapport du vérificateur général en mai 2018?
2.Le vérificateur général a constaté que la durée moyenne du processus de cour martiale était de 17,7 mois après le dépôt des accusations. À l’heure actuelle, quelle est la durée moyenne du processus de cour martiale après le dépôt des accusations?
3.Quand le Système de gestion de l’information et de l’administration de la justice (SGIAJ) est-il devenu opérationnel? Comment la mise en œuvre du SGIAJ a-t-elle réduit les retards dans le système de justice militaire?
4.Quand le Cadre de surveillance du rendement du système de justice militaire est-il devenu opérationnel? Comment la mise en œuvre de ce cadre a-t-elle réduit les retards dans le système de justice militaire?
5.On a publié des Normes de temps du système de justice militaire en réponse au rapport de printemps 2018 du vérificateur général. Quel pourcentage des cas respectent les normes de temps pour chacune des 31 étapes désignées du système de justice militaire?
No 67.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—En ce qui concerne les exemptions ministérielles accordées en vertu des règles de la quarantaine liées à la COVID-19, veuillez fournir une liste de toutes les exemptions accordées depuis le 10 mars 2020, incluant :
1.Le nombre total d’exemptions accordées;
2.La personne à qui l’on a accordé une exemption;
3.Les dates auxquelles on a accordé des exemptions;
4.Le nom du ou de la ministre qui a accordé l’exemption;
5.Le lieu où la personne ayant reçu l’exemption est entrée au Canada;
6.Les raisons expliquant l’octroi de chacune des exemptions;
7.Les activités auxquelles la personne ayant reçu l’exemption prévoyait participer;
8.Le cas échéant, les restrictions imposées par le ou la ministre ou son ministère sur chacune de ces activités dans le contexte de l’octroi de l’exemption; et
9.La nature du suivi réalisé par le ou la ministre ou son ministère pour veiller à ce que la personne se conforme aux conditions.
No 68.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’équipement de protection individuelle (ÉPI) :
On a appris le vol, survenu au début de juillet 2020, de deux millions de masques chirurgicaux d’un entrepôt de Hamilton (en Ontario).
1. Quelle est la valeur monétaire des masques disparus?
2. Les masques disparus étaient-ils assurés contre le vol? Si oui, pour quel montant?
3. Avait-on déterminé que les masques disparus respectaient les exigences des spécifications du gouvernement fédéral pour une utilisation par les travailleurs de la santé de première ligne ou qu’ils étaient défectueux?
4. Quelles étaient les modalités de signature pour la prise en charge des masques dès leur livraison et la vérification de l’identité de la personne autorisée à en prendre possession?
5. On a appris que le Service de police de Hamilton a mis fin à son enquête sur le vol de ces maques. Pourquoi avoir abandonné l’enquête? Quelles mesures a-t-on prises pour récupérer ces masques ou trouver les personnes responsables?
6. Pourquoi le gouvernement du Canada n’a-t-il pas alerté l’aéroport international John C. Munro de Hamilton au sujet du vol de ces masques?
7. Pourquoi le gouvernement du Canada n’a-t-il pas mis les contribuables canadiens au courant du vol de ces masques?
8. Combien d’autres expéditions d’ÉPI acheté par le gouvernement du Canada sont disparues depuis mars 2020?
a) Que contiennent ces expéditions?
b) Quelle est leur valeur monétaire?
c) Quelles mesures a-t-on prises pour les récupérer?
9. Après la perpétration du vol, comment a-t-on modifié les mesures de sécurité pour veiller à ce que cela ne se reproduise plus? Le gouvernement du Canada peut-il assurer les Canadiens que des arrangements sûrs sont en place pour garantir que le matériel médical nécessaire à la lutte contre la pandémie de COVID-19 ne risque pas de disparaître sans que le gouvernement n’en informe les Canadiens?
No 69.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Affaires mondiales Canada (AMC) :
1.Quel montant AMC a-t-il consacré au total à la tentative ratée de M. Bill Morneau d’accéder au poste de secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques?
2.Combien de fonctionnaires d’AMC ont travaillé sur cette campagne, à temps plein ou à temps partiel? Quel type de soutien ont-ils fourni? Quel montant a-t-on consacré au total en matière de personnel?
3.Quel montant a-t-on consacré au total en frais d’accueil? Ces frais ont-ils tous été engagés à Paris? Dans la négative, à quel autre endroit ont-ils été engagés?
4.Est-ce qu’AMC a encouru des frais de déplacement? Dans l’affirmative, quel montant a-t-on consacré au total à cette fin?
5.Est-ce que d’autres ministères ou organismes du gouvernement du Canada ont participé à la campagne de M. Morneau? Si oui :
a)Quel type de soutien ont-ils fourni?
b)Combien de fonctionnaires ont travaillé sur la campagne, à temps plein ou à temps partiel?
c)Quel montant les ministères et organismes ont-ils dépensé au total aux fins de la campagne?
No 70.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les masques/respirateurs N95 :
1.Selon Services publics et Approvisionnement Canada, en date du 31 mars 2021, le gouvernement du Canada avait signé des contrats évalués à 791 459 627,66 $ avec 25 compagnies portant sur l’achat de masques N95.
a)Est-ce que cette information est toujours exacte? Si non, quelle est l’information la plus récente?
b)Combien de masques N95 ces contrats représentent-ils?
c)Combien de masques N95 a-t-on reçus jusqu’à maintenant?
2.Combien de masques N95 achetés par le gouvernement du Canada depuis le début de la pandémie de COVID-19 ont été fabriqués au Canada? Combien ont été fabriqués à l’étranger?
3.Combien de masques N95 ou KN95 achetés par le gouvernement du Canada ont depuis été rejetés parce qu’ils ne respectaient pas les normes fédérales? A-t-on réexpédié ces masques dans leur pays d’origine ou les a-t-on détruits au Canada? Si on les a détruits au Canada, comment a-t-on procédé? Quel montant a été consacré au total à des masques N95 ou KN95 rejetés et de quelles compagnies provenaient-ils?
4.On a signalé qu’en 2019, le gouvernement du Canada a jeté au moins deux millions de masques N95 expirés se trouvant dans la Réserve nationale stratégique d’urgence en Saskatchewan. On apprenait aussi que deux autres entrepôts auraient été fermés.
a)Au total, combien a-t-on jeté de masques N95 expirés lors de la fermeture de ces trois entrepôts?
b)A-t-on fermé plus de trois entrepôts? Dans l’affirmative, combien, et combien a-t-on jeté de masques N95 suite à ces fermetures?
c)A-t-on reconstitué les stocks de masques N95 de la Réserve nationale stratégique d’urgence? Dans l’affirmative, combien de masques N95 a-t-on remis à la Réserve et comment les a-t-on obtenus? Dans la négative, le gouvernement du Canada a-t-il un calendrier de reconstitution des stocks de masques N95?
5.Santé Canada a-t-il approuvé des autoclaves ou d’autres appareils médicaux pour la stérilisation et la réutilisation des masques N95? Dans l’affirmative, combien? Est-ce que Santé Canada évalue actuellement de tels dispositifs? Quelle est l’étendue de l’utilisation de ces dispositifs approuvés?
No 71.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les témoignages recueillis en janvier 2019 pendant les audiences préalables au procès du vice-amiral Mark Norman à propos du traitement des demandes d’accès à l’information au sein des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale :
1. On a demandé au Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) de faire enquête sur cette affaire. Quand l’enquête a-t-elle commencé et quand a-t-elle pris fin?
2. Combien d’employés du SNEFC ont été assignés à cette enquête?
3. Combien de personnes a-t-on passées en entrevue pendant la durée de l’enquête?
4. A-t-on produit un rapport à la fin de l’enquête du SNEFC?
a) Si oui, qui a reçu ce rapport et quand?
b) Quelles sont les conclusions du rapport?
c) Quand sera-t-il rendu public?
5. Comment le SNEFC a-t-il déterminé que son enquête n’avait pas révélé suffisamment de preuves pour porter des accusations pour infraction pénale ou infraction liée au service dans cette affaire?
6. Depuis 2016, combien d’enquêtes le SNEFC a-t-il entrepris au sujet d’allégations de dissimulation de documents, d’utilisation de mots codés pour contourner l’accès à l’information ou du traitement erroné de demandes relatives à l’accès à l’information?
7. Le 28 février 2020, le ministre de la Défense nationale a donné suite à une lettre de la commissaire à l’information, donnant la réponse de son ministère aux recommandations de la commissaire concernant le traitement des demandes relatives à l’accès à l’information. Le ministère de la Défense nationale peut-il confirmer que le recours à des mots codés n’est plus utilisé afin de se soustraire à la divulgation d’information en vertu des demandes relatives à l’accès à l’information?
No 72.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les témoignages recueillis en janvier 2019 pendant les audiences préalables au procès du vice-amiral Mark Norman à propos du traitement des demandes d’accès à l’information au sein des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale ainsi que l’échec de la poursuite du vice-amiral :
1. La commissaire à l’information du Canada a affirmé ce qui suit dans son Rapport spécial présenté au Parlement en juillet 2020 : « De l’information relative au traitement d’une demande d’accès liée au vice amiral Norman a été portée à mon attention au cours de l’enquête, qui, selon moi, constituait une preuve de la perpétration possible d’une infraction à la Loi sur l’accès à l’information. Comme les enquêtes sur de telles infractions ne relèvent pas de ma compétence, j’ai divulgué cette information au procureur général du Canada en février 2019. »
a) Quand le ministre de Justice et procureur général du Canada a-t-il transmis ce dossier au Service des poursuites pénales du Canada?
b) Où en est l’enquête du Service des poursuites pénales du Canada?
2. Le ministère de la Justice a déjà affirmé que les frais de justice encourus dans le cadre de la poursuite du vice-amiral qui s’est soldée par un échec s’établissaient, le 9 décembre 2019, à 1 425 389,68 $. Ce chiffre est-il toujours exact? Si non, quel est le montant actualisé?
No 73.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Conseil national de recherches (CNR) :
On lit entre autres ce qui suit dans une déclaration du CNR du 14 octobre 2021 : « Aucune propriété intellectuelle canadienne ne devait être fournie à CanSino dans le cadre de l’accord pour la mise au point de son vaccin contre la COVID-19. Avant d’aller de l’avant, nous avons néanmoins fait appel aux principaux organismes de sécurité du gouvernement du Canada dans le cadre du processus de diligence raisonnable mené par le CNRC en lien avec cette collaboration. »
1. À quels organismes de sécurité du gouvernement du Canada le CNR a-t-il fait appel en lien avec sa collaboration avec CanSino Biologics Inc.?
2. À quel moment cela s’est-il produit?
3. Est-ce que les principaux organismes de sécurité du gouvernement ont fourni des avertissements de sécurité ou des évaluations du risque officiels au CNR? Dans l’affirmative, quels étaient la teneur et le contenu de ces avertissements ou évaluations? Est-ce que ces avertissements ou évaluations ont été transmis au ministre ou au bureau du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique ou au Cabinet du Premier ministre?
4. Est-ce que le ministère des Affaires étrangères, ou toute mission diplomatique canadienne dans la République populaire de Chine, a fourni des conseils ou évaluations au sujet du partenariat entre le CNR et CanSino Biologics Inc., soit avant la conclusion de l’accord initial, pendant le partenariat ou après que l’entente ait pris fin?
a) Dans l’affirmative, à quel moment a-t-on fourni cette évaluation?
b) Dans l’affirmative, quelle était la teneur et quel était le contenu de cette évaluation?
5. Quel sera le coût total, pour les contribuables canadiens, de l’échec du partenariat entre le CNR et CanSino Biologics Inc. en vue de la fabrication d’un vaccin?
No 74.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Plan de protection des océans :
1. Quel est le plan d’Environnement et Changement climatique Canada afin de corriger les problèmes associés au Plan de protection des océans qui sont énoncés dans le rapport paru en février 2021 et intitulé Évaluation des activités d’Environnement et Changement climatique Canada dans le cadre du Plan de protection des océans? Comment ce plan a-t-il été mis en œuvre depuis la publication du rapport? Le ministère est-il sur la bonne voie pour assurer la réalisation des objectifs initiaux du plan?
2. Quel est le plan de Transports Canada afin de corriger les problèmes associés au Plan de protection des océans qui sont énoncés dans le rapport paru en janvier 2020 et intitulé Vérification de la gouvernance et de la surveillance du Plan de protection des océans et validation du tableau de bord stratégique? Comment ce plan a-t-il été mis en œuvre depuis la publication du rapport? Le ministère est-il sur la bonne voie pour assurer la réalisation des objectifs initiaux du plan?
3. Quel est le plan de Pêches et Océans Canada afin de corriger les problèmes associés au Plan de protection des océans qui sont énoncés dans le rapport paru en juin 2019 et intitulé Évaluation du Plan de protection des océans? Comment ce plan a-t-il été mis en œuvre depuis la publication du rapport? Le ministère est-il sur la bonne voie pour assurer la réalisation des objectifs initiaux du plan?
No 75.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Parcs Canada :
1.Un rapport préparé pour Parcs Canada par Opus International Consultants en septembre 2018 a conclu : « Lors de l’examen, 24 % des biens ont été évalués comme étant en bon état, 36 % en état moyen et 40 % en mauvais ou très mauvais état. » Quelles sont les données les plus récentes pour chacune de ces catégories?
2.On lit également dans ce rapport : « […] le coût de l’atténuation des problèmes d’accessibilité est estimé à 428 millions de dollars [...] ». Est-ce que Parcs Canada est d’accord avec ce chiffre? Combien Parcs Canada a-t-il dépensé depuis la publication du rapport afin d’améliorer l’accès pour les visiteurs handicapés?
3.On lit ce qui suit dans une réponse de Parcs Canada à la question no 67 inscrite au Feuilleton de la 43e législature : « Le rapport sur les biens 2019 de Parcs Canada indique que la valeur des travaux différés estimée pour les biens patrimoniaux est de 1,5 milliard de dollars. Les travaux différés sont basés sur des estimations provenant d’inspections en personne, mais puisque tous les biens ne sont pas inspectés annuellement, cette valeur est probablement sous-estimée. » Quelle est l’estimation actuelle pour ces travaux?
4.Quelle est la valeur de remplacement actuelle du portefeuille de biens de Parcs Canada?
5.De concert avec d’autres ministères, Parcs Canada s’est engagé à terminer, à l’automne 2020, un examen sur la mise en œuvre de changements afin d’assurer la conservation des biens patrimoniaux fédéraux. Est-ce que l’examen est terminé? Quelles ont été ses conclusions? Si l’examen n’est pas terminé, quand son achèvement est-il prévu?
No 76.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les contrats gouvernementaux :
Au printemps 2019, le Bureau du Conseil privé a accordé deux contrats à fournisseur unique à l’organisme de charité UNIS (WE Charity).
Le premier contrat (numéro d’identification 8040926) couvrait la période allant du 19 mars au 31 mars et s’établissait à 17 050,34 $. Selon la base de données des contrats du gouvernement, ce contrat prévoyait les items suivants : « Autres services professionnels non précisés ailleurs » et « Honoraires ».
Le deuxième contrat (numéro d’identification 6026849) aux fins de « conseils en gestion » s’établissait à 24 996,00 $, quelques dollars à peine sous le seuil en deçà duquel les contrats sont annoncés au moyen du service d’appel d’offres. Le contrat visait la période du 1er mai au 3 mai 2019 et parmi les quelques renseignements à son sujet dans la base de données, on retrouve : « services de conférences/d’ateliers ».
1.Le gouvernement peut-il fournir les renseignements suivants sur ces deux contrats :
a)Qui a autorisé ces contrats?
b)Quelle était la portée de ces contrats?
c)Quel travail fut effectué en vertu de ces contrats?
d)À quel endroit le travail a-t-il été effectué?
e)Qui a reçu l’argent?
f)Pourquoi ces contrats étaient-ils à fournisseur unique au lieu de faire l’objet d’un appel d’offres?
2.Pour ce qui est du contrat du BCP numéro 8040926, le nom d’un particulier n’y est pas associé, comme pour les contrats dans la base de données de contrats du gouvernement visant des « Honoraires ». Pourquoi?
No 77.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Bureau du Conseil privé (BCP) :
En janvier 2016, M. Matthew Mendelsohn était nommé sous-secrétaire du Cabinet (Résultats et livraison), Bureau du Conseil privé. Le 4 mars 2020, le Premier ministre annonçait que M. Mendelsohn avait quitté son poste.
1.Quel était le salaire ou l’échelle salariale de M. Mendelsohn?
2.M. Mendelsohn a-t-il reçu une indemnité de départ ou tout autre montant après avoir quitté son poste?
3.Qui a remplacé M. Mendelsohn au poste de sous-secrétaire du Cabinet (Résultats et livraison)?
4.Combien d’employés du BCP étaient assignés aux Résultats et livraison entre janvier 2016 et mars 2020?
5.Quels résultats la division des Résultats et livraison du Bureau du Conseil privé a-t-elle livrés entre janvier 2016 et mars 2020?
No 78.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Bureau du Conseil privé (BCP) :
1.À quel moment la Direction des opérations en matière de sécurité du BCP a-t-elle commencé à faire enquête sur la fuite, à l’intention de l’ancien journaliste de la CBC James Cudmore, des délibérations et décisions du Cabinet sur les navires de ravitaillement provisoires? À quel moment la Direction a-t-elle mis fin à cette enquête?
2.Est-ce que des enquêteurs externes ont été embauchés pour collaborer à l’enquête du BCP? Dans l’affirmative, combien et à quel coût? Quel a été le total des coûts associés à cette enquête?
3.Combien de personnes ont fait l’objet d’une entrevue pendant cette enquête? Pouvez-vous fournir une liste de noms?
4.Qui a reçu le rapport final de la Division des opérations en matière de sécurité du BCP sur cette enquête? Quand ce rapport a-t-il été soumis? La Division a-t-elle fait une recommandation prévoyant qu’une demande soit faite à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour faire enquête sur la fuite?
5.À quelle date a-t-on demandé à la GRC de faire enquête sur la fuite? Comment a-t-on fait la demande et qui l’a faite?
6.Combien d’enquêtes sur des fuites au sein du Cabinet ou tout autre fuite au sein du gouvernement ont été menées par la Division des opérations en matière de sécurité du BCP depuis 2016?
a)Lui a-t-on demandé de faire enquête sur la fuite entourant le processus de sélection des juges dans le cadre de la nomination effectuée en 2017 à la Cour suprême?
b)Lui a-t-on demandé de faire enquête sur la fuite de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada pour avril 2020?
No 79.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la fonction publique :
En 2018, en vertu de modifications aux règles s’appliquant à la rémunération au rendement des personnes nommées par le gouverneur en conseil (GC), on peut récupérer la rémunération au rendement et la rémunération connexe si on détermine, lors de l’évaluation annuelle du rendement, que le titulaire a commis des écarts de conduite graves ou réalisé une mauvaise gestion ou qu’il a, « de façon délibérée ou irresponsable » cherché à cacher ses réalisations ou à leur donner une impression incorrecte de manière à rendre les déficiences difficiles à détecter lors de l’évaluation.
1.Depuis 2018, à combien s’élève la rémunération au rendement et la rémunération connexe que le gouvernement du Canada a récupérées à la suite de ce changement de politique du Programme de gestion du rendement?
2.Comment le montant récupéré est-il réparti dans les catégories suivantes?
a)Rémunération au rendement
b)Primes
c)Progression dans l’échelle salariale
d)Nouveau calcul des versements de pension
3.Combien de personnes nommées par le GC ont vu leur rémunération récupérée?
4.Combien de personnes nommées par le GC ont obtenu le résultat « n’a pas atteint » lors de leur évaluation de rendement en 2016-2017, 2017-2018, 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021?
5.Quel est le processus utilisé pour déterminer qu’une personne nommée par le GC a, « de façon délibérée ou irresponsable » cherché à cacher ses réalisations ou à leur donner une impression incorrecte de manière à rendre les déficiences difficiles à détecter lors de l’évaluation du rendement? Combien de fois a-t-on eu recours à ce processus jusqu’à maintenant?
No 80.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) :
1.Combien de nouveau-nés ont été hospitalisés au Canada en raison du syndrome d’abstinence néonatale chaque année depuis 2017? Comment se répartissent ces chiffres par province et par territoire?
2.Quel pourcentage cela représente-t-il au titre du nombre total de nourrissons nés chaque année?
3.Est-ce que l’ASPC fait un suivi des problèmes de développement physique ou mental chez les nouveau-nés hospitalisés en raison du syndrome d’abstinence néonatale? Dans l’affirmative, que révèlent ces recherches depuis 2017?
No 81.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les dépenses gouvernementales :
On apprenait dans une réponse à une question inscrite au Feuilleton de la Chambre des communes qui était déposée le 16 novembre 2020 que le gouvernement du Canada a dépensé le montant de 2 778 152,26 $ du 1er mars 2020 au 23 septembre 2020 au titre de panneaux de plexiglas, de vitres de protection contre la toux et les éternuements, de cloisons de protection et de vitrages sur mesure (pour la protection de la santé) afin de préparer les bureaux gouvernementaux à rouvrir en toute sécurité comme suite à la COVID-19.
Le gouvernement peut-il fournir une ventilation des achats de chacun de ces articles? Est-ce que ces articles ont été obtenus auprès d’un fournisseur unique ou sont-ils le fruit de processus d’approvisionnement concurrentiels?
No 82.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la réédition de l’autobiographie du Premier ministre par une entreprise d’État chinoise :
1. Des entités du gouvernement du Canada ont-elles fourni des avertissements de sécurité ou des évaluations des risques au Cabinet du Premier ministre et/ou au Bureau du Conseil Privé concernant la réédition de l’autobiographie du Premier ministre en Chine par une entreprise d’État chinoise?
a) Si oui, quel ministère ou organisme a émis ces avertissements ou évaluations, et à quel moment?
b) Si oui, quels étaient la substance et le contenu de ces avertissements ou évaluations?
2. Affaires mondiales Canada ou toute mission diplomatique en République populaire de Chine a-t-elle fourni des conseils ou une évaluation concernant la réédition de l’autobiographie du Premier ministre en Chine par une entreprise d’État chinoise?
a) Si oui, à quel moment cette évaluation a-t-elle été fournie?
b) Si oui, quels étaient la substance et le contenu de cette évaluation?
No 83.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Cité parlementaire :
En réponse à la question no 31 inscrite au Feuilleton au cours de la 43e législature portant sur la contribution du gouvernement du Canada à l’espace pour les peuples autochtones dans la Cité parlementaire, le ministère des Services publics et de l’Approvisionnement et celui des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada ont fourni une réponse le 16 décembre 2020 dans laquelle ce dernier ministère écrit : « les coûts [de fonctionnement] pour les cinq prochaines années n’ont pas encore été établis, en l’attente de décisions sur le moment où l’espace à court terme sera ouvert au public. Cela en particulier dans le contexte actuel de la pandémie COVID-19. »
Le ministère ajoute : « Les coûts pour couvrir le fonctionnement et la gestion de l’espace pour les peuples autochtones n’ont pas encore été établis, car la conception et les plans définitifs du bâtiment n’ont pas été achevés. La planification à cet égard se fera en étroite collaboration avec les dirigeants des Premières Nations, des Inuits et des Métis. »
1. A-t-on fait des progrès sur cette question depuis décembre 2020? Quel est l’état d’avancement des discussions avec les partenaires autochtones sur cette question?
2. Quelle est la position du gouvernement fédéral concernant le financement à long terme de cette installation? Le gouvernement fédéral est-il prêt à assurer le financement intégral de l’exploitation de cet espace pour une durée indéterminée?
3. Le gouvernement du Canada peut-il fournir : a) une estimation minimale actuelle des coûts (ou une fourchette d’estimations) pour le financement annuel total nécessaire au fonctionnement de cette installation à un niveau de base; et b) toutes les autres estimations de coûts pour le fonctionnement de l’installation aux niveaux suggérés/demandés par les partenaires autochtones?
No 84.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Aviation royale canadienne :
1. Combien de chasseurs Hornets F-18 de l’Australie achetés par le gouvernement du Canada en 2018 sont actuellement opérationnels?
2. Quand devrait-on atteindre la capacité opérationnelle totale de ces appareils?
3. Le Canada a-t-il reçu tous les Hornets F-18 australiens non opérationnels qu’il a achetés pour avoir des pièces de rechange? Dans la négative, quand ces appareils sont-ils attendus?
No 85.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Marine royale canadienne :
On lit dans la politique de défense intitulée Protection Sécurité Engagement (PSE) que la Marine royale canadienne (MRC) « requiert un mélange équilibré de plateformes, y compris des sous-marins, des bâtiments de guerre de surface, des bâtiments de soutien et des patrouilleurs, en nombres suffisants pour répondre à nos besoins à l’échelon national et international [… ainsi qu’une] flotte organisée de manière à pouvoir déployer et soutenir deux groupes opérationnels navals pouvant compter chacun jusqu’à quatre navires de combat et un navire de soutien interarmées. » (p. 34)
1. Étant donné l’énoncé de politique ci-dessus, la MRC peut-elle maintenant équiper quatre frégates par côte et continuer à répondre aux exigences en matière de formation et de personnel? Autrement dit, la MRC peut-elle répondre aux exigences de la politique PSE dès maintenant? Sinon, quand le pourra-t-elle? Combien de frégates peuvent être dotées d’un équipage sur chaque côte à l’heure actuelle?
2. Combien de personnes formées sont nécessaires (rapport d’emploi automatisé) pour doter en personnel les frégates de la classe Halifax, les sous-marins de la classe Victoria, les patrouilleurs de la classe Harry DeWolf et les navires de la classe Kingston, y compris tout détachement d’hélicoptère qui pourrait être transporté? En outre, quelle est la demande de personnel pour les nouvelles plates-formes qui seront mises en service, la classe Harry DeWolf et la classe Protecteur, et comment cette demande est-elle satisfaite par rapport aux besoins de la flotte actuelle?
3. Quelle est la situation de la MRC et de l’ARC (Aviation royale du Canada) en termes de leurs effectifs formés en activité (EFA) par rapport au niveau préférentiel de dotation (NPD)? Le gouvernement peut-il fournir les actuels EFA de la MRC et de l’ARC dans son ensemble par rapport au NPD, puis fournir les EFA par rapport au NPD pour chaque métier individuel, tant pour les officiers que pour les militaires du rang (MR), dans le cas de l’ARC, particulièrement pour les pilotes et le personnel de maintenance des aéronefs?
4. Quel est le nombre total de marins qui ne sont actuellement pas médicalement aptes et donc incapables de prendre la mer à bord des navires de défense côtière (NDC), des frégates (FFH), des navires de patrouille extracôtiers/de l’Arctique (NPEA) et des sous-marins (SSK)? Quelle est l’incidence de ce chiffre sur les EFA de la MRC? Le nombre de personnes qui ne sont pas jugées médicalement aptes entrave-t-il le déploiement des navires? Quelle est l’incidence de ce chiffre sur la capacité de la MRC à répondre aux exigences des groupes opérationnels de la politique PSE? Le gouvernement peut-il indiquer le nombre de marins jugés médicalement inaptes dans chaque corps de métier de la MRC (veuillez fournir les chiffres pour les officiers et les militaires du rang)?
5. Parmi les personnes incapables de prendre la mer pour des raisons médicales, combien de raisons sont dues à des limitations d’emploi médicales temporaires (six mois ou moins), et combien sont supérieures à six mois? Quel est l’effet sur la flotte et la MRC?
6. Parmi ceux qui sont soumis à des limitations médicales d’emploi, combien de membres de la MRC souffrent aujourd’hui de problèmes de santé mentale? Combien de marins (MR et officiers) signalent actuellement un « épuisement professionnel » dans la MRC? A-t-on entrepris une étude pour en comprendre la cause? Si oui, quel est le calendrier de réalisation de cette étude?
7. Quel est le nombre actuel de personnel formé par la MRC en bonne santé et capable de prendre la mer maintenant (officiers et MR), par métier individuel?
8. Compte tenu des calendriers opérationnels actuels, de la demande de personnel, de l’offre de personnel, des pénuries discutées précédemment (soit par métier, soit collectivement), la MRC est-elle capable de continuer à remplir les engagements maritimes du Canada (sur les deux côtes)?
9. Une étude approfondie du personnel, menée par un organisme indépendant, a-t-elle été réalisée pour examiner scientifiquement l’état actuel du personnel de la MRC? A-t-on procédé à une analyse prédictive pour examiner les perspectives de personnel qualifié dans l’ensemble et par métier, afin d’envisager avec précision les pénuries de personnel à court, moyen et long terme?
10. Une étude objective approfondie a-t-elle été menée, par une organisation indépendante, sur les effets du stress et les effets des problèmes actuels de leadership supérieur sur le moral et l’esprit de corps dans la MRC?
No 86.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Commission de la capitale nationale :
1.Depuis le 2 octobre 2017, combien la Commission de la capitale nationale a-t-elle dépensé pour les rénovations effectuées à Rideau Hall à la demande de l’ancienne gouverneure générale Julie Payette et/ou de son bureau? Quelle est la répartition de ces projets de rénovation et de leurs coûts?
2.Est-ce que ces projets de rénovation étaient terminés le 21 janvier 2021, date à laquelle l’ancienne gouverneure générale a démissionné? Si non, combien d’entre eux restaient à compléter et quel est leur état d’avancement?
3.Combien de nuitées l’ancienne gouverneure générale a-t-elle passées à Rideau Hall pendant son mandat?
No 87.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Collège militaire royal du Canada (CMR) :
1.En mars 2017 était publié le Rapport de la visite d’aide d’état-major spéciale sur le climat, le milieu d’instruction, la culture et la structure du Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR) au Collège militaire royal du Canada — Kingston.
a)Quels progrès a-t-on réalisés dans la mise en œuvre des plus de 70 recommandations formulées dans le rapport?
2.À l’automne 2017, le vérificateur général du Canada a publié un rapport sur le Collège militaire royal du Canada.
a)Comment le ministère de la Défense nationale a-t-il mis en œuvre chacune des six recommandations formulées dans le rapport?
b)Une des recommandations se lisait comme suit : « Le Collège militaire royal du Canada devrait s’assurer que les élèves-officiers supérieurs respectent des normes élevées de bonne conduite et font preuve d’un comportement conforme à l’éthique avant de les nommer à des fonctions de leadership. » Quels progrès a-t-on réalisés sur ce point particulier? Quelles sont les données les plus récentes sur les cas graves d’inconduite militaire et d’inconduite en milieu d’études au CMR? Veuillez expliquer comment les Forces armées canadiennes définissent « normes élevées de bonne conduite et comportement conforme à l’éthique »?
c)Le vérificateur général a découvert qu’au moment de son audit, certains premiers répondants désignés n’étaient pas formés adéquatement pour prévenir les suicides et intervenir en cas de suicide. Est-ce toujours le cas?
3.En juillet 2018, on publiait une version caviardée du rapport final d’une commission d’enquête sur trois suicides d’élèves-officiers du CMR survenus en 2016.
a)Quels progrès a-t-on réalisés dans la mise en œuvre de chacune de recommandations du rapport?
b)Dans son rapport, la commission a indiqué que la stigmatisation posait un obstacle de taille qui empêchait les élèves-officiers de demander de l’aide. Quels progrès a-t-on réalisés sur ce point particulier?
No 88.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la mise en œuvre du projet de loi S-3, Loi modifiant la Loi sur les Indiens pour donner suite à la décision de la Cour supérieure du Québec dans l’affaire Descheneaux c. Canada (Procureur général) :
1. Combien de personnes sont en attente du traitement de leur demande d’inscription en vertu des dispositions du projet de loi S-3? À l’heure actuelle, quel est le temps d’attente moyen pour le traitement des demandes d’inscription des personnes qui en font la demande? Quelles mesures, le cas échéant, a-t-on prises pour accélérer le processus d’inscription?
2. Selon un rapport produit en 2005 pour le gouvernement (Inscription des Indiennes et des Indiens : la question de la paternité non reconnue ou non déclarée), en 1996 plus de 25 % des enfants indiens inscrits vivaient dans une famille monoparentale dont le chef était la mère. On a constaté que les femmes autochtones âgées de 15 à 24 ans étaient plus de trois fois plus susceptibles d’être des mères célibataires que la population générale de ce groupe d’âge.
• À l’heure actuelle, combien de personnes qui sont inscrites ou qui ont présenté une demande d’inscription en vertu des dispositions du projet de loi S-3 sont des mères célibataires?
• Quel est l’actuel niveau de revenu des femmes et des enfants qui : a) se sont inscrits en vertu des dispositions du projet de loi S-3?; b) ont présenté une demande de rétablissement des prestations en vertu du projet de loi S-3?
3. Combien de bandes ont actuellement des règlements d’adhésion qui pourraient empêcher une personne de s’inscrire auprès de sa bande d’origine si le statut est rétabli? Quelles mesures correctives le gouvernement prend-il (ou envisage-t-il de prendre) pour régler ces problèmes?
No 89.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Conseil consultatif sur les nominations au Sénat :
1. Le dernier rapport affiché sur le site Web du Conseil remonte au printemps 2018 (avril 2018 à septembre 2018). Le Conseil a-t-il présenté un ou des rapports sur le travail qu’il a effectué pour le gouvernement du Canada depuis la parution de ce dernier rapport, le 5 décembre 2018?
2. Si le Conseil a présenté des rapports au gouvernement du Canada depuis décembre 2018 :
a) Combien de rapports a-t-il présentés et quand les a-t-il présentés?
b) Qui a reçu les rapports?
c) Pourquoi ne les a-t-on pas publiés?
d) Qui a pris la décision de ne pas publier les rapports?
3. Si le Conseil n’a pas présenté de rapports au gouvernement du Canada depuis décembre 2018 :
a) Quand cette décision a-t-elle été prise?
b) Qui a pris cette décision?
c) Sur quoi cette décision se fondait-elle?
4. On lit dans le rapport du printemps 2018 : « Au total, 11 réunions de délibérations ont eu lieu pour le cycle du printemps de 2018. » Combien de réunions de délibérations le Conseil a-t-il tenues depuis le cycle du printemps de 2018?
5. On lit aussi dans le rapport du printemps 2018 : « Les dépenses pour le cycle du printemps de 2018 sont encore en cours de traitement. Les coûts estimatifs s’élèvent à environ 550 000 $. » Quel a été le montant total dépensé pour le cycle du printemps de 2018?
6. Quel a été le montant total dépensé par le Conseil consultatif sur les nominations au Sénat depuis la création de l’organisme? Quel montant a été dépensé annuellement depuis sa création et comment ces dépenses sont-elles ventilées, y compris le montant consacré aux indemnités journalières et le montant consacré aux frais de voyage pour les réunions en personne?
No 90.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat :
Le 9 mars 2020, en vertu du décret 2020-0120 était nommée « de nouveau Vianne Timmons, O.C., de Regina (Saskatchewan), conseillère spéciale du premier ministre, afin d’agir en tant que membre ad hoc provinciale du Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat, à titre amovible pour un mandat se terminant le 30 avril 2020. »
1.Pourquoi le gouvernement a-t-il nommé de nouveau la Dre Timmons comme membre représentant la Saskatchewan au Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat alors que le conseil d’administration de l’université Memorial de Terre-Neuve avait annoncé en décembre 2019 que la Dre Timmons deviendrait, dès le 1er avril 2020, sa prochaine présidente et vice-chancelière?
2.Est-ce que les membres provinciaux du Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat sont tenus d’habiter la province qu’ils représentent? Dans la négative, pourquoi pas? Combien d’autres membres provinciaux du Comité consultatif ne sont pas résidents de la province qu’ils représentent?
3.Selon le site Web du gouvernement sur les nominations au Sénat, on est censé garder les demandes pendant seulement deux ans. Est-ce arrivé qu’on ait utilisé une liste datant de plus de deux ans pour combler une vacance au Sénat dans une des provinces? Dans l’affirmative, combien? À quand remonte la soumission de la dernière liste pour la province de la Saskatchewan?
No 91.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant la Mise à jour économique et budgétaire 2019 :
On lit en page 24 de la Mise à jour économique et budgétaire publiée le 16 décembre 2019 : « Le gouvernement lancera également la première phase d’un examen complet de ses dépenses et de ses dépenses fiscales afin de s’assurer que les ressources sont réparties efficacement pour pouvoir continuer à investir dans les gens et maintenir une économie forte et en croissance. Cet examen donnera lieu à des économies annuelles de 1,5 milliard de dollars, à compter de 2020-2021. »
1.Quelle personne ou quel groupe ou ministère a-t-on désigné au sein du gouvernement du Canada pour diriger cet examen complet?
2.Est-ce qu’on a signé des contrats avec des consultants externes en rapport avec cet examen? Dans l’affirmative, combien? Quels ministères ont autorisé ces contrats? Quels consultants ont reçu des contrats? Comment a-t-on choisi ces consultants? À quel montant les contrats étaient-ils évalués?
3.A-t-on abandonné depuis cet examen complet? Si oui, à quel moment? Si non, quels ministères et programmes a-t-on ciblés pendant la première phase de l’examen?
4.Si on n’a pas abandonné cet examen, est-ce que tous les types de dépenses du gouvernement en font l’objet ou l’exercice ne vise-t-il que les dépenses de fonctionnement?
5.Si on n’a pas abandonné cet examen, les politiques fiscales sont-elles présentement à l’étude? Dans l’affirmative, lesquelles?
6.Si on n’a pas abandonné cet examen, le gouvernement du Canada maintient-il toujours qu’il donnera lieu à des économies annuelles de 1,5 milliard de dollars? Si on a révisé ce montant cible, quel est-il maintenant?
No 92.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Enquête sur la population active de Statistique Canada :
L’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada pour le mois d’avril 2020 a été divulguée prématurément à un média, qui a publié les chiffres plus d’une demi-heure avant la diffusion officielle. Lors de l’annonce d’une enquête de Statistique Canada sur la fuite, l’ex-ministre des Finances Bill Morneau a déclaré : « Nous ne négligerons aucune piste. » et « Nous devons nous assurer que des informations aussi importantes que celles-ci, qui peuvent faire bouger le marché, restent confidentielles jusqu’au moment où elles sont rendues publiques. »
1.Un rapport en date du 5 juin 2020 sur l’enquête concernant la fuite, dirigée par la Direction de l’audit et de l’évaluation de Statistique Canada, a conclu : « Selon l’enquête et l’examen des résultats, il n’y a aucune preuve que Bloomberg n’a obtenu des renseignements préalables à une publication sur l’Enquête sur la population active auprès du personnel de Statistique Canada ni à la suite d’une erreur technique. » Est-ce que cet incident a fait l’objet d’une enquête plus approfondie par l’une des organisations et/ou du cabinet du ministre responsable qui a reçu la publication prématurée de l’EPA pour le mois d’avril 2020?
a)Finances Canada
b)Emploi et Développement social Canada
c)Bureau du Conseil privé
d)Banque du Canada
e)Innovation, Sciences et Développement économique Canada
2.Concernant les enquêtes effectuées par les cinq organisations ci-dessus :
a)À quelle date l’enquête a-t-elle commencé?
b)Est-ce que l’enquête est toujours en cours? Si oui, quand devrait-elle se terminer?
c)Si l’enquête est terminée :
(i)Quand a-t-elle pris fin?
(ii)A-t-on présenté un rapport final en rapport avec cette enquête? Si oui, quand et à qui l’a-t-on remis? Quelles étaient ses conclusions?
d)A-t-on embauché des enquêteurs externes pour aider à l’enquête?
(i)Si oui, combien?
(ii)Si oui, combien cela a-t-il coûté?
e)Combien de personnes a-t-on interrogées pendant l’enquête? Peut-on fournir une liste de noms?
f)Combien de courriels a-t-on analysés pendant l’enquête?
g)Combien de relevés téléphoniques a-t-on examinés pendant l’enquête?
h)A-t-on blâmé une personne, un bureau ou un ministère pour la fuite de l’EPA, soit à la suite de l’enquête ou par tout autre moyen? Dans l’affirmative, a-t-on jugé une personne, un bureau ou un ministère responsable de la fuite de l’EPA à la suite de l’enquête ou par tout autre moyen? Dans l’affirmative, qui fut trouvé ultimement responsable de la fuite? A-t-on appliqué une sanction en conséquence?
3.Après la fuite, Statistique Canada a suspendu la publication préliminaire des données de l’EPA aux représentants du gouvernement.
a)Est-ce que cette pratique a repris depuis?
b)Si non, est-il prévu qu’elle reprenne?
c)Si oui, quand a-t-elle repris?
d)Si oui, a-t-elle repris pour les cinq organisations qui recevaient antérieurement ces données?
e)Si oui, a-t-on associé de nouvelles mesures de sécurité ou resserré les mesures existantes concernant le préavis donné aux représentants du gouvernement relativement à ces données?
4.On lit ce qui suit dans le rapport d’enquête de Statistique Canada : « Le 7 avril 2020, le greffier du Conseil privé, sur recommandation du statisticien en chef, a autorisé l’accès aux données de l’EPA, avant leur diffusion officielle, par deux autres organisations, soit : la Banque du Canada; Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). » Pourquoi l’ancien greffier du Conseil privé a-t-il autorisé ces deux entités à avoir accès à la publication préliminaire de l’EPA?
5.Le gouvernement du Canada est-il gêné de ne pas avoir eu assez d’intégrité pour assurer la sécurité de l’information?
No 93.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les travailleurs étrangers temporaires (TET) :
Le 16 mars 2021, Emploi et Développement social Canada a annoncé qu’après le 21 mars 2021 les TET qui devront se déplacer par des moyens commerciaux vers un deuxième emplacement après leur arrivée au Canada devront rester dans un hôtel autorisé par le gouvernement en attendant le résultat de leur test de dépistage de la COVID-19.
1.Combien de TET sont entrés au Canada depuis le début de la pandémie de la COVID-19 mais avant le changement de politique qui entrera en vigueur le 21 mars 2021?
2.Combien de ces TET se sont déplacés par des moyens commerciaux vers un deuxième emplacement après leur arrivée au Canada?
No 94.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant l’Équipe spéciale sur la diversité et l’inclusion du secteur de la sécurité et du renseignement :
1.On lit ce qui suit dans le rapport annuel 2019 du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement : « En janvier 2017, les dirigeants des FAC, de la Garde côtière canadienne, de I’ASFC, du SCRS, du CST, du MDN et de la GRC ont fondé l’Équipe spéciale sur la diversité et l’inclusion du secteur de la sécurité et du renseignement, dont le mandat était [traduction] “ d’envisager, de promouvoir et de mettre en œuvre des efforts conjoints pour accroître la diversité et l’inclusion au sein de leur organisation au moyen de diverses activités et initiatives ”. L’Équipe se réunissait toutes les sept semaines environ et rendait des comptes au sous-secrétaire du Cabinet (résultats et livraison) tous les six mois. Au moment de rédiger le présent rapport, l’Équipe ne s’était pas réunie depuis juillet 2018. » Est-ce que l’Équipe s’est réunie depuis la rédaction du rapport? Si oui, quand? Si non, pourquoi pas?
2.On lit également dans le rapport annuel de 2019 : « Le Comité a déterminé que cette dernière initiative de l’Équipe spéciale comportait plusieurs lacunes. Premièrement, l’Équipe spéciale n’a pas établi d’objectifs précis pour ce qui est de la diversité et de l’inclusion ni n’a élaboré un cadre de mesure du rendement pour évaluer le succès de ses initiatives. Deuxièmement, les représentants des organisations étaient tous des membres des Ressources humaines et les organisations n’avaient pas cherché à faire participer des membres des groupes désignés ou à les intégrer à l’Équipe spéciale. De plus, les organisations n’envoyaient pas toujours les mêmes représentants. Troisièmement, l’Équipe n’a pas sollicité la contribution des membres des groupes désignés de l’appareil de la sécurité et du renseignement pour influencer ses activités ou initiatives. Finalement, dans ses discussions, l’Équipe s’est concentrée sur des initiatives à court terme sans prendre en considération les problèmes systémiques soulevés dans diverses études propres aux organisations ou dans des recours collectifs (FAC et GRC), comme la culture et la discrimination dans le milieu de travail. » Quel travail a été effectué depuis la publication de ce rapport pour remédier aux lacunes dans chacun des quatre domaines identifiés?
3.Quelle organisation préside actuellement l’Équipe spéciale sur la diversité et l’inclusion du secteur de la sécurité et du renseignement?
No 95.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain :
1.La question No 56 inscrite au Feuilleton au cours de la 43e législature portait notamment sur le nombre d’investisseurs qui s’étaient montrés intéressés à acquérir Trans Mountain en juin 2018. On lit dans une réponse fournie par le ministère des Finances : « En raison de la confidentialité commerciale, le gouvernement ne peut pas indiquer le nom des entreprises participant au processus en 2018. » Or, la question ne portait pas sur le nom des entreprises, mais sur leur nombre. Combien d’investisseurs se sont montrés intéressés à acquérir Trans Mountain en juin 2018, comme l’a indiqué l’ex-ministre des Finances à l’époque?
2.Trans Mountain Pipeline LP a dit qu’en 2020, elle « […] a connu une réduction importante de la capacité d’assurance disponible » et qu’elle « a cherché et obtenu des polices de remplacement partiel pour compenser cette réduction, mais l’a fait à un coût nettement plus élevé ». Quel était l’augmentation du coût des assurances « nettement plus élevé » de Trans Mountain en 2020?
No 96.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les vaccins contre la COVID-19 :
1.Combien de Canadiennes et de Canadiens ayant reçu un vaccin contre la COVID-19 aux États-Unis l’ont enregistré auprès des services locaux ou provinciaux de santé publique?
2.Selon le gouvernement du Canada, combien de Canadiennes et de Canadiens ont reçu un vaccin contre la COVID-19 alors qu’ils vivaient aux États-Unis?
3.Selon le gouvernement du Canada, combien de Canadiennes et de Canadiens ont voyagé aux États-Unis expressément pour recevoir une dose de vaccin (ou plus) contre la COVID-19?
4.Selon le gouvernement du Canada, combien de Canadiennes et de Canadiens ont reçu un vaccin contre la COVID-19 alors qu’ils bénéficiaient d’un visa de court séjour, comme un visa O-1, aux États-Unis?
5.Selon le gouvernement du Canada, combien de Canadiennes et de Canadiens ont reçu un vaccin contre la COVID-19 à l’invitation de groupes autochtones aux États-Unis?
6.Selon le gouvernement du Canada, combien de Canadiennes et de Canadiens au total ont reçu un vaccin contre la COVID-19 aux États-Unis?
No 97.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant Anciens Combattants Canada (ACC) :
1.Combien d’anciens combattants reçoivent actuellement un remboursement des frais de garde d’enfants de la part d’ACC?
2.Quels sont les critères d’admissibilité donnant droit à ces remboursements? Quand les critères sont-ils entrés en vigueur? Les a-t-on modifiés au cours des dernières années?
3.Combien d’anciens combattants ont vu leur remboursement de frais de garde d’enfants révoqué par ACC en 2016, en 2017, en 2018, en 2019, en 2020 et jusqu’à ce jour en 2021?
4.Quelles sont les raisons citées le plus fréquemment par ACC pour justifier la révocation du remboursement des frais de garde d’enfants?
5.Quel est le processus de révocation de ces prestations?
No 98.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le traitement des prestations d’invalidité par Anciens Combattants Canada :
1.Quel est l’état de l’arriéré concernant le traitement des demandes de prestations d’invalidité des anciens combattants? Parmi les demandes accumulées, combien sont complétées et combien sont incomplètes?
2.Depuis le 15 mars 2020, a-t-on signalé des demandes de prestations d’invalidité pour soupçon de fraude ou d’abus? Si oui, combien, et ont-elles faites l’objet d’une enquête plus poussée?
3.Comment Anciens Combattants Canada (ACC) peut-il expliquer que les paiements en vertu de la Prestation canadienne d’urgence ont été approuvés automatiquement même dans les cas où l’on soupçonnait une fraude, alors que les demandes de prestations d’invalidité de nos anciens combattants restent bloquées par dizaines de milliers?
4.Combien de demandes a-t-on mises en suspens par suite de l’incapacité des anciens combattants d’accéder aux pièces justificatives à cause de la pandémie de COVID-19?
5.En raison de la fermeture des bureaux de Service Canada ouverts au public, est-ce que le centre d’appels d’ACC a constaté une augmentation du volume d’appels? Si oui, dans quelle mesure?
a)On lisait dans un rapport du Bureau du vérificateur général paru en 2019 que le centre d’appels d’ACC permettait à tous les appelants de parler à un agent — est-ce que c’est toujours le cas?
b)Est-ce que le temps d’attente moyen est toujours de cinq minutes, comme l’indiquait le vérificateur général? Si non, à quoi s’établit-il? Quel pourcentage des appels recevaient une réponse dans les deux minutes qu’ACC s’est fixé comme cible de rapidité?
6.Dans un rapport paru en septembre 2018, l’ombudsman des vétérans a conclu que les demandeurs francophones attendaient plus longtemps pour recevoir une décision que les demandeurs anglophones, et que les femmes attendaient plus longtemps que les hommes. Quels sont les actuels temps d’attente pour chacun de ces groupes?
No 99.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—
Concernant Anciens Combattants Canada :
1.En ce qui concerne les cliniques pour traumatismes liés au stress opérationnel (TSO) situées au Canada, quel est le temps d’attente des anciens combattants dans chacun des secteurs suivants :
a)Réponse au premier appel téléphonique ou autre demande d’assistance
b)Premier rendez-vous avec un psychiatre, un psychologue ou un autre professionnel de la santé mentale
c)Tenue d’un examen médical
d)Établissement d’un plan de traitement
e)Début d’un plan de traitement
2.Chacune des cliniques pour TSO dispose-t-elle d’un personnel complet à l’heure actuelle? Si ce n’est pas le cas, combien de postes vacants y a-t-il dans chaque clinique, ventilés en fonction du nombre de postes vacants de psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers en santé mentale et autres cliniciens spécialisés?
3.Le budget de 2021 a proposé un nouveau programme au sein d’Anciens Combattants Canada qui couvrirait « les coûts des soins de santé mentale des vétérans atteints de l’état de stress post-traumatique (ESPT), de troubles dépressifs ou d’anxiété pendant le traitement de leur demande de prestations d’invalidité ».
a)Est-ce que ce programme est opérationnel? S’il ne l’est pas, quand devrait-il l’être?
b)S’il est opérationnel, quel montant a-t-on versé aux vétérans en vertu de ce programme jusqu’à ce jour?
No 100.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant le Programme de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV) :
1.Combien de demandes le PSVV a-t-il reçues à ce jour?
2.Combien de demandes le PSVV a-t-il approuvées à ce jour?
3.Quel est le montant total fourni dans le cadre du PSVV à ce jour, et quelle est la valeur en dollars de la demande moyenne acceptée?
4.À ce jour, quelle est la durée moyenne du processus, du début à la fin, pour les demandeurs dont la demande a été acceptée?
5.Si des demandes ont été refusées à ce jour, quelles sont les principales raisons pour lesquelles elles ont été rejetées?
6.À ce jour, combien de demandes ont fait l’objet d’une procédure d’appel? Combien de ces demandes ont vu leur rejet annulé à l’issue de la procédure d’appel?
No 101.
Par l’honorable sénateur Plett :
Le 23 novembre 2021—Concernant les anciens combattants :
1.Depuis novembre 2015, combien ont coûté en tout au gouvernement du Canada les poursuites en justice, y compris les frais juridiques (réels et théoriques) et les règlements, concernant les anciens combattants canadiens?
2.À l’heure actuelle, à combien s’élève le nombre d’actions en justice impliquant le gouvernement du Canada et les anciens combattants? Quelle est la responsabilité possible du gouvernement du Canada relativement à ces poursuites?